Ce fusil scolaire modèle 1874 M. 80 (non bronzé) a reçu la modification 1880 consistant en l'agrandissement et l'approfondissement de la rigole d'évacuation des gaz sur la tête mobile et la création d'une rigole dans la boîte de culasse pour mieux protéger le tireur en cas de rupture de culot de cartouche. Cet exemplaire ne reçoit pas la baïonnette. Il manque la baguette.
Au lendemain de la guerre de 1870, une commission fut chargée d'étudier une arme à cartouche métallique ; le choix se porta sur un modèle présenté par le capitaine Gras et adopté en 1874.
Utilisation
arme à feu
Précisions sur l'utilisation
" Tout établissement public d'instruction primaire ou secondaire, ou toute réunion d'école de 200 à 600 élèves, âgés de douze ans et au-dessus, pourra, sous le nom de " bataillon scolaire ", rassembler ses élèves pour des exercices de gymnastique et militaires, pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d'instruction. " Créés ainsi par décret du ministère de l'Instruction publique du 6 juillet 1882, les bataillons scolaires ont pour but de familiariser les écoliers avec le maniement des armes dans un " esprit de revanche ".
Placés sous les ordres d'instructeurs désignés par l'autorité militaire, et sous la surveillance d'un maître, les élèves des bataillons scolaires utilisent des fusils d'exercice " conformes à un modèle adopté par le ministère de la Guerre ".
Ces fusils doivent répondre à des directives précises : ils ne doivent pas être trop lourds, ni faire feu même à courte distance. Ils doivent en outre comporter le mécanisme complet du fusil de guerre en vigueur.
Les élèves sont dotés d'un fusil à tir réduit.
transfert de la gestion à la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais le 1er janvier 2002 / Transfert de gestion à la Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault le 1er janvier 2017