Feuillet de quatre pages. La page numéro 1 "Little Nemo in Slumberland", est dessinée par Winsor McCay. Un cortège se dirige vers le "Temple du Silence" (avec le Docteur Pill en tête, suivi de la Princesse, Némo, une jeune fille, Flip et l'homme sauvage). Leur présence va être annoncée au Roi "Morphée" par un serviteur mais en attendant d'être autorisés à rentrer, ils ne doivent faire aucun bruit. L'homme sauvage fait tomber Flip en glissant son pied sous la canne sur laquelle il s'était appuyé. Flip riposte en donnant un coup de canne sur la tête de l'homme sauvage. Pendant que ce dernier se met à pleurer fortement, le docteur court chercher sa mallette. Le serviteur contient Flip qui veut recommencer, la Princesse est alarmée par tout ce bruit et un homme surgit pour savoir ce qui se passe. Dans la dernière case Némo est allongé dans son lit, clamant haut et fort qu'il ne fait pas de bruit. Les pages 2 et 3 sont monochromes (respectivement marron et vert) et présentent d'autres comics d'auteurs américains : "Jumbo Junior" de W.M.Goodes,"The wish twins and Aladdin's lamp" de W.O.Wilson, "The Terrors of the Tiny Tads" de G.Verbeek, "Smiles from America" avec des dessins de "Brooklyn Life", de "Puck" et de "Judge". La page numéro 4 est dessinée par Richard Felton Outcault. Buster demande l'aide de Tige pour enlever soigneusement un jeu d'échecs posé sur une table. Armé d'un maillet, il ôte le plateau de la table, le pose sur le sol et fixe des ressorts sur le dessous. Il remet le plateau en place, les ressorts sont maintenus par des ficelles que Buster attache ensemble avec l'aide de Tige monté sur la table. Les joueurs d'échecs arrivent et se placent autour de la table. Ils commencent leur partie, Buster coupe le lien et le plateau de jeu leur saute à la figure. Dans la dernière case (numéro 9), Buster Brown et Tige sont l'un à côté de l'autre, devant l'accroche récurrente "RESOLVED" signée "BUSTER BROWN". A noter que les bulles sont numérotées ("1","2", "3" et parfois "4") pour savoir l'ordre dans lequel se lisent les dialogues.