Monument à Villebois-Mareuil - 926.2.8
Verlet Raoul
Le colonel touché à mort, encore debout, chancelle, soutenu par une robuste figure allégorique (sans doute l'Afrique) qui s'avance derrière lui, portant un drapeau déployé.
La base du monument est composée de trois gradins surmontés d'un monticule, traité à l'arrière comme une entrée de mine, avec outils, vieille femme et enfants dont le symbolisme reste à élucider ; devant, une jeune femme nue est allongée au pied d'un bas-relief sculpté dans le piédestal ; sur le côté droit à mi-hauteur, un tirailleur boer en embuscade s'apprête à tirer au fusil.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
926.2.8
Domaine
sculpture - arts
Dénomination
maquette (sculpture) - monument commémoratif
Titre
Monument à Villebois-Mareuil
Auteur, exécutant
Date d'exécution
01.01.1900 01.01.1899
Siècle ou millénaire
4e quart 19e siècle
Précisions sur la genèse
Maquette présentée en 1900 au concours pour le monument à Villebois-Mareuil érigé à Nantes en 1902 (collaboration avec Deglane). Seul le groupe principal (allégorie, drapeau et statue du colonel) fut fondu en bronze d'après un modèle original, autrefois conservé au musée d'Angoulême, et détruit après 1955 (voir détail photo 926.2.6b). Il fut installé sur un socle de pierre plus classique, agrémenté de deux bas reliefs en bronze : batailles de Blois (1871) et de Boshof (1900), qui remplacèrent le socle plus paysagé de la maquette initiale.
Verlet réalisa en 1901 avec le même architecte, un autre monument, se résumant à un buste plus modeste à Grez-en-Bouère (Mayenne), village natal du colonel.
Georges Henri de Villenois-Mareuil était né le 22 mars 1847. Militaire de carrière, il débuta brillament en 1870 avec l'armée de la Loire, puis en Tunisie en 1881. Il fut en 1892 le plus jeune colonel de France. Mais, royaliste, il s'opposa de plus en plus au gouvernement de la républicain. En 1895, s'estimant brimé, il démissionna. Il ne cachait pas son antipathie pour "les juifs et les francs-maçons" et collabora avec les fondateurs de l'Action Française. Il s'engagea enfin en octobre 1899 aux côtés des Boers du Transwaal acculés par l'armée anglaise et dirigea une petite troupe de partisans étrangers. Cerné par les Anglais, il refusa de se rendre et succomba après un combat de trois heures à Boskoff le 5 avril 1900. Ses opinions, son panache et sa fin tragique en firent un héros symbolique pour la droite française de l'époque et lui valurent que l'occupant épargna de la réquisition pour fonte en 1943 le monument en bronze de Nantes.
Matière
plâtre - bois - fer
Technique
moulage - modelé - patine - armature métallique
Dimensions et formes
H. 120 ; L. 80 ; P. 80
Sujet représenté
allégorie - Afrique - drapeau - enfant - mine - outil - femme - homme
Localisation de l'objet
Le Musée d'Angoulême (Angoulême, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Angoulême, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 1926
Service gestionnaire
Précisions administratives
ancien n°70
Ancienne appartenance
exposition
Fantômes Angoulême 1995 (Numéro dans le catalogue 135)

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musée des Beaux-Arts d'Angoulême

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