statuette funéraire - fragment - 983.2.8
Agni (Anyi), Akan
Tête d'une statuette féminine en terre cuite jaunâtre (fragment).

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
983.2.8
Domaine
sculpture - céramique - ethnologie
Dénomination
statuette funéraire - fragment
Appellation vernaculaire
mma
Lieu de découverte - de collecte
Côte-d'Ivoire (Afrique, pays) : Côte d'Ivoire (Afrique, pays)
Précisions sur la collecte
région de Krinjabo
Auteur, exécutant
Agni : Anyi
Akan
Lieu de création - d'exécution
Krinjabo (Aboisso, ville)
Précisions sur la genèse
Modelées par des potières spécialisées d'après les traits des rois défunts ou des membres de leurs familles. Ces têtes étaient déposées autrefois dans un lieu de culte différent de celui de la sépulture, situé à l'écart du village, le `mmaso` : une fois l'an, au moment de la fête des prémices de l'igname, grande fête du renouveau des Anyi et de leurs proches parents Akan de la côte-d'Ivoire et du Ghana, ces figures étaient l'objet de libations et de sacrifices sanglants visant à régénérer les mânes des ancêtres du lignage. Cette coutume remonterait à la fin du XVIIè siècle, et selon la tradition, le premier portrait de ce type fut celui de la reine-mère fondatrice du royaume Anyi du Sanwi, Akou Amnan.
Il cessa au début de ce siècle après la disparition du dernier roi du Sanwi et de l'interdiction des sacrifices humains par l'administration coloniale.
Utilisation
rite et culte - rituel de la mort
Précisions sur l'utilisation
Elles étaient déposées autrefois dans un lieu de culte différent de celui de la sépulture, sité à l'écart du village, le `mmaso` : une fois l'an, au moment de la fête des prémices de l'igname, grande fête du renouveau des Anyi et de leurs proches parents Akan de la côte-d'Ivoire et du Ghana, ces figures étaient l'objet de libations et de sacrifices sanglants visant à régénérer les mânes des ancêtres du lignage. Cette coutume remonterait à la fin du XVIIè siècle, et selon la tradition, le premier portrait de ce type fut celui de la reine-mère fondatrice du royaume Anyi du Sanwi, Akou Amnan. Il cessa au début de ce siècle après la disparition du dernier roi du Sanwi et de l'interdiction des sacrifices humains par l'administration coloniale.
Matière
terre cuite
Technique
modelé
Dimensions et formes
H. 17 ; L. 11,5 ; P. 10,5
Sujet représenté
tête - reine - anthropomorphe
Localisation de l'objet
Le Musée d'Angoulême (Angoulême, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Angoulême, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
achat avec le concours du FRAM, 12.1982
Service gestionnaire
Ancienne appartenance
Eskenazy Acher
Bibliographie
Salaberry E et alii 2015 (p. 121)
Collectif 1986 (p. 93)
exposition
Afrique la croisée des mondes (Numéro dans le catalogue 103)
Lieu de découverte
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Précisions sur la découverte
région de Krinjabo

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Le Musée d'Angoulême

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