Shishi jouant avec la perle sacrée - MAH.1973.4.37
Représentation de shichi dama, le lion bouddhique, jouant avec la perle sacrée, un des trésors (takaramono) que porte Hoteï dans son grans sac. À la différence des animaux présents sur le sol japonais (tortue, renard, chien, boeuf…), qui sont exécutés avec réalisme, le lion reste un animal imaginaire, traité un peu à la manière d'un chien (pékinois). Issu de la tradition chinoise bouddhiste, ce lion chimérique, est considéré comme le roi des animaux. En couple, il garde l'entrée des temples et chasse les esprits malveillants. Lorsqu'il s'agit d'un mâle, il est représenté la gueule ouverte et généralement une sphère entre les pattes (la perle sacrée). La femelle, quant à elle, est représentée la gueule fermée et accompagnée d'un lionceau.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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17310 Saint-Pierre-d’Oléron

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MAH.1973.4.37
Domaine
tabletterie - ivoirerie - costume - accessoires du costume - ethnologie - arts
Autre(s) numéro(s)
EO.613.28
Dénomination
netsuke
Appellation vernaculaire
netsuke
Titre
Shishi jouant avec la perle sacrée
Lieu de création - d'exécution
Japon (Asie, pays)
Date d'exécution
entre 01.01.1800 et 31.12.1899
Siècle ou millénaire
19e siècle
Précisions sur la genèse
On note quelques similitudes avec un autre netsuke de Tomotada conservé au British Museum (inv.HG.221).
Utilisation
accessoire du costume - décoration et finition
Précisions sur l'utilisation
Les netsuke sont en fait de petits objets utilitaires. Ils servaient en effet initialement à maintenir derrière la ceinture du kimono les cordonnets qui supportaient les inrô, petites boîtes à compartiments superposés pouvant contenir des pilules, du tabac… et autres produits dont les Japonais faisaient quotidiennement usage. Apparus vraisemblablement au XVIIe siècle, les netsuke se multiplient surtout aux XVIIIe et XIXe siècles. Ils étaient à l'origine taillés dans une racine (" ne " signifie " racine " et " tsuke " " attacher ") et furent bientôt sculptés soit dans le bois, surtout du buis, soit dans l'ivoire. Avec la volonté de réforme et d'occidentalisation de l'ère Meiji (1868-1912), qui entraîne l'abandon progressif du costume traditionnel, le netsuke devient un objet surtout décoratif. Les collectionneurs japonais les recherchent et les sculpteurs spécialisés n'hésitent pas à compliquer leurs ouvrages et à multiplier les aspérités ou détails fragiles. Ce goût gagne bientôt l'Europe avec l'ouverture des frontières du Japon et les amateurs européens collectionnent les netsuke au même titre que les estampes ou les laques japonaises, contribuant à la naissance d'un nouveau mouvement esthétique, le Japonisme, qui marqua profondément l'art occidental de la fin du XIXe siècle.
Matière
ivoire - nacre - corne
Technique
patine - relief - gravé
Dimensions et formes
H. 3,8 ; l. 3,8
Type d’inscription
signature
Transcription des inscriptions
(non identifiée, gravée sur un cartouche en nacre sous le corps de l'animal)
Sujet représenté
lion - perle - bouddhisme
Localisation de l'objet
musée d'Orbigny-Bernon (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
legs, 1973
Ancienne appartenance
Baudou Germaine

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

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