Homme debout avec un enfant - MAH.1871.6.132
Minkoku
La femme porte sur le sommet de la tête une sorte de coiffe et tient un éventail. À ses côtés se tient un enfant. À l'époque Edo (1603-1867) on distingue à part les nobles quatre classes sociales : les guerriers (samouraï), les paysans (hyakushô), les artisans (shokunin) et les marchands (chônin) soit dans la structure sociale édifiée par les shôgun Tokugawa quatre échelons que l'on désigne ainsi : shi, nô, kô, shô. En bas de l'échelle sociale on rencontre de nombreux éléments de ce qu'on peut appeler au Japon 'le petit peuple', dont les membres peuvent être à la fois des producteurs et des marchands ou appartenir au monde du spectacle (théâtre kabuki, saltimbanques, musiciens, danseurs) ou encore à celui des plaisirs (maisons de thé, maisons de geisha...).

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MAH.1871.6.132
Domaine
tabletterie - ivoirerie - costume - accessoires du costume - ethnologie - arts
Autre(s) numéro(s)
EO.29.3
Dénomination
netsuke
Appellation vernaculaire
netsuke
Titre
Homme debout avec un enfant
Auteur, exécutant
Minkoku
Lieu de création - d'exécution
Japon (Asie, pays)
Date d'exécution
entre 01.01.1800 et 31.12.1899
Siècle ou millénaire
19e siècle
Utilisation
accessoire du costume - décoration et finition
Précisions sur l'utilisation
Les netsuke sont en fait de petits objets utilitaires. Ils servaient en effet initialement à maintenir derrière la ceinture du kimono les cordonnets qui supportaient les inrô, petites boîtes à compartiments superposés pouvant contenir des pilules, du tabac… et autres produits dont les Japonais faisaient quotidiennement usage. Apparus vraisemblablement au XVIIe siècle, les netsuke se multiplient surtout aux XVIIIe et XIXe siècles. Ils étaient à l'origine taillés dans une racine (" ne " signifie " racine " et " tsuke " " attacher ") et furent bientôt sculptés soit dans le bois, surtout du buis, soit dans l'ivoire. Avec la volonté de réforme et d'occidentalisation de l'ère Meiji (1868-1912), qui entraîne l'abandon progressif du costume traditionnel, le netsuke devient un objet surtout décoratif. Les collectionneurs japonais les recherchent et les sculpteurs spécialisés n'hésitent pas à compliquer leurs ouvrages et à multiplier les aspérités ou détails fragiles. Ce goût gagne bientôt l'Europe avec l'ouverture des frontières du Japon et les amateurs européens collectionnent les netsuke au même titre que les estampes ou les laques japonaises, contribuant à la naissance d'un nouveau mouvement esthétique, le Japonisme, qui marqua profondément l'art occidental de la fin du XIXe siècle.
Matière
ivoire
Technique
relief - gravé - patine
Dimensions et formes
H. 4,7 ; l. 3
Type d’inscription
signature - inscription
Transcription des inscriptions
MINKOKU (gravé en deux caractères dans un cartouche au dos de l'enfant)/plusieurs caractères sur un morceau d'étiquette rouge collée au dos de la femme
Sujet représenté
femme - enfant - éventail - masque
Localisation de l'objet
musée d'Orbigny-Bernon (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
legs, 1869
Précisions administratives
Inscrit dans l'inventaire après décès du baron de Chassiron comme 'femme japonaise et son enfant, costumes anciens'
Ancienne appartenance
Chassiron Charles de - entre 01.01.1858 et 01.01.1869

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

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