Pièce textile composée de cinq parties. Le réseau de formes polychromes (rouge, noir, brun) simples qui anime la surface de manière inventive, correspond au principe des appliqués kuba.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Acheté le 24/03/1993, galerie Nysa, Paris
Kasaï
Selon Joseph Cornet, le réseau décoratif serait lié, à l’origine, aux réparations opérées sur les tissus de raphia suite à la phase d’assouplissement des fibres au pilon. A partir de ce principe les brodeuses ont élaboré une structure très complexe, où nul impératif géométrique n’est respecté, où les formes sont disposées avec la plus grande fantaisie, mais en surveillant l’équilibre des dessins et l’égalité de leur densité. Le grand nombre de motif et le resserrement du réseau sont des éléments qui emportent l’admiration.
D’après ses dimensions, ce page se rapproche des textiles féminins, ceux des hommes étant plus grands. La différence de taille s’explique par le port du vêtement, replié par-dessus une ceinture pour les hommes.
Ces pièces réalisées à partir de panneaux de raphia étaient assouplies dans un mortier à pilon et ce travail occasionnait des trous. Il est probable que les décors appliqués qui couvrent ce type de pièces aient été inventés afin de les dissimuler car le répertoire iconographique qu’ils développent est bien éloigné de celui que l’on connaît chez les Kuba.
Il existe une authentique hiérarchie de beauté et de dignité parmi les costumes kuba qui va du ntshak ordinaire au très élaboré Ntshakakot porté notamment par les membres de la famille royale.
(E. Kandot)
Acheté le 24/03/1993, galerie Nysa, Paris
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