Multicoque de type catamaran Exocet du nom de "Oraïo II" de 1962 chantier La Prairie. Deux coques en forme en polyester et pontées reliées par deux poutres de liaison et un plancher, aménagements en bois. Deux gouvernails sur les tableaux. Mât haubané, gréement de sloop. L'ensemble se plie en deux pour le transport. Protégé au titre des Monuments Historiques le 06/02/2018.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Donation A.A.M.M.L.R. par Pascal Gallay qui a aussi donné une autre coque incomplète détruite depuis
A la fin des années cinquante, après avoir testé quelques prototypes expérimentaux, Lucien Gourmez et Michel Nivelt ont lancé en 1961 la commercialisation de l'Exocet, un catamaran de sport censé rivaliser avec le "Shearwater" (1954 Roland et Franck Prout dans l'Essex, Angleterre). L'Exocet mesure 5,13 m mais fut aussi commercialisé un modèle junior de 4,50 m et un sénior de 5,95 m. A l'avantage de l'Exocet, des formes plus rondes et volumineuses reliées par un plancher en contreplaqué articulé au centre pour faciliter le transport par la route, plus voilé, deux moustaches sur l'avant rejetant les embruns, un flotteur lenticulaire en tête de mât qui limitait le retournement. Les bateaux de série étaient construits par la société « La Prairie » près d’Angoulême. Après avoir fondé la société «France-Catamaran» à Angoulême en 1967 ; Lucien Gourmez remporta un grand succès commercial avec le "Dart" bien connu sur les plans d'eau. Devenu très rare aujourd'hui, l'Exocet a été supplanté par les nouvelles générations de catamarans de sport mais sa conservation se justifie dans la mesure où il représente une étape importante dans les recherches qui ont permis de progresser dans la sécurité et la recherche des performances à toutes les allures.
A remonter, à restaurer.
Coque: ORAÏO II (lettres individuelles imprimées bleu, tribord, bâbord)
Donation A.A.M.M.L.R. par Pascal Gallay qui a aussi donné une autre coque incomplète détruite depuis