Dériveur léger en solitaire type Moth Dervin de 1946 prénommé "Noroit", chantier Guy Proust. Coque peinte en vert, construction classique, bordés acajou sur membrures sciées. Coque en V léger à bouchain, semi pontée avec larges passavants et cockpit ouvert. Structure en sapin et chêne pour les varangues, estambot, marsoin. Pont verni, gréement haubané de cat boat Marconi, mât et bôme en spruce, voile blanche en tergal. Dérive sabre en sapin, gouvernail avec safran en tôle, relevable. Protégé au titre des Monuments Historiques le 06/02/2018.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Offert par Louis Pillon, Président à l'association des Moth Classiques. C'est la veuve du constructeur qui l'avait offert à Louis Pillon.
La série des Moth a eu beaucoup de succès dans son pays d’origine en Amérique du Nord, mais aussi en Australie, en Nouvelle Zélande et en Europe. Le moth Dervin porte le nom de son architecte et concepteur : Henri Dervin (1903-1966) surtout célèbre pour avoir dessiné des croiseurs aux lignes pures et efficaces comme «Les quatre vents » de Marcel Bardiaux, «Kurun» de Le Toumelin ou «Sereine» des Glénans mais aussi des dinghies pour le chantier Rocca. Henry Dervin fut parmi les premiers à s’intéresser aux moths en France. Nous disposons d’un plan de 1937 représentant un joli dinghy en forme semble-t-il adapté pour entrer dans la jauge Moth dont le cercle de la voile de Nogent-Joinville avait entrepris la promotion. En 1941 ou 1942, au moment où se constitue une flotte de moth nantais sur l’Erdre, Henri Dervin redessine son Moth à l’intention des constructeurs amateurs dans une version plus facile à construire avec des formes simplifiées : bouchains, fond en V et dérive « sabre ». L’exemplaire présenté fut le premier construit par Guy Proust en 1946 dans son petit chantier de Pont-aux-Moines à Mardié (Loiret) près du canal d’Orléans. Son étrave arrondie est modelée dans une pièce de bois massif. Pendant sa restauration, il est présenté ouvert au public (pontage retiré) et doté du vocabulaire maritime qui permet d'identifier les différentes parties et éléments de construction.
A restaurer. Fait partie des unités exposées "petite plaisance" depuis 2017 à des fins pédagogiques.
Coque: NOROIT (lettres individuelles laiton peint noir, poupe, bâbord)
Voile : M | F 109 (deux faces, imprimé noir, h.c.)
Offert par Louis Pillon, Président à l'association des Moth Classiques. C'est la veuve du constructeur qui l'avait offert à Louis Pillon.