En 1953, John Westell, dessine un dériveur en double de 5,50 m, le Coronet. Puis, à la demande de l’ASPROCA (association des propriétaires de Caneton), qui était à la recherche d’un plan performant, il modifie le Coronet pour qu’il soit compatible avec les restrictions de la série des Caneton, en particulier une longueur de 5,05 m. Le 505 (prononcer cinquo) est né.
Au printemps 1954, il tire ses premiers bords au cercle de la voile de Paris. Il s’impose rapidement par ses formes révolutionnaires et fonctionnelles et par les innovations techniques et sportives qu’il offre : coque planante, trapèze, déflecteurs de coque, spinnaker qui fait sa première apparition, caissons conçus pour servir de réserve de flottabilité, et enfin volets auto-videurs. C’est un bateau très toilé, 16 m 2, et 45 m2 au portant. Exigeant sur le plan physique, maniable et surtout rapide, grâce à son aptitude au planning, il attire rapidement l’élite des coureurs internationaux.
Il existe aujourd’hui plus de 9 000 bateaux immatriculés dans le monde et la série s’accroît d’environ 50 unités par an.
Le 505 est un bateau haut de gamme, les constructions en bois moulé nécessitaient en conséquence, un vrai travail d’ébénisterie, ce qui explique qu’ils soient aujourd’hui très recherchés par les amateurs qui l’apprécient en tant qu’objet mais qui se retrouvent aussi pour régater.
La coque du 505 "Pibole" a été construite par les chantiers Fairey Marine en Angleterre en 1958. Les finitions ont été faites par les chantiers Hervé de La Rochelle. Inscrit à la FFYV en 1959 sous le N° 774. Baptisé "PIBOLE" par son premier propriétaire, le bateau fut inscrit au Cercle de la Voile de Bordeaux.
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