Sibylle Tiburtine
- 2018.0.12Jeune femme en pied au canon allongé, en mouvement, vêtue d'un drapé collant et d'une parure originale (un turban agrémenté de perles et de plumes)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Sibylle Tiburtine
Albunéa, plus connue sous le nom de sibylle tiburtine, est une nymphe qui compte parmi les plus fameuses sibylles de l'antiquité romaine grâce à ses dons de prophétie. Elle rend ses oracles dans un bois près de Tibur (aujourd'hui Tivoli).
Le thème des sibylles, prophétesses païennes qui annoncent la venue de Jésus-Christ, fut remis en vogue en Italie dans la seconde moitié du 15e siècle. "Traité alors par les plus grands artistes de la Renaissance italienne, diffusé en Europe et en vogue en France surtout à partir de l'époque de François 1er et de Louis XIII, ce thème semble avoir ensuite été négligé. C'est grâce aux compositions de Claude Vignon (1593-1670) qu'il retrouve sa fortune dans l'art français. Au cours des années 1630, il prend d'ailleurs une coloration tout à fait particulière : ces personnages mythologiques, vus par l'Eglise comme des annonciateurs du Christ, ont désormais un rôle également prémonitoire , par rapport à la naissance du Dauphin" P. Pacht Bassani, Claude Vignon, 1593 - 1670, Paris, 1992, p. 293.
Notons que dans sa suite de sibylles, Claude Vignon se donne une grande liberté iconographique en modifiant souvent les attributs de chaque figure. Exemple : il représente la Sibylle Persique tenant un livre à la main et non pas une lanterne comme le veut la tradition.
La grande chambre du château de la Meilleraye (Parthenay) se situait du côté de l'Orangerie : comme souvent les plus beaux appartements étaient à l'étage; bénéficiant ainsi d'une vue surplombant les jardins. Si l'on y trouvait qu'une petite table et aucune tapisserie, c'est qu'elle était ornée de tableaux, vraisemblablement enchâssés dans des boiseries comme au cabinet des Muses d'Oiron. En 1776, cette chambre est boisée en partie et ornée de tableaux représentant des Sibylles (...) Les tableaux sont pourris par l'humidité et tombent en lambeaux.
Sybille Tiburtine (en partie amputée suite au changement de format)