tambour - H.2302
Kerewa

Réalisé dans un seul morceau de bois (peut-être du bois de rose Pterocarpus indicus appelé aravea), ce tambour est orné de motifs caractéristiques du groupe des Koriki. Le sommet est recouvert d’une peau de reptile (non identifié) qui est fixée avec des bandes de rotin (kaia ini). Deux morceaux de roseau forment une boucle au niveau de la peau puis entourent la petite poignée autour de laquelle on remarque un petit bracelet en fibre d’écorce tressée(eve vaupa) que portaient les hommes sur l’avant-bras.

Deux bandes ciselées ornent la caisse de part et d’autre de la poignée. Ce motif horizontal allongé orne aussi les plats-bords des pirogues koriki. Le motif est répété le long des bords de la partie distale de l'objet et pourrait représenter un visage stylisé. Cette partie du tambour s’ouvre à partir de la section médiane de la caisse qui est également la partie la plus étroite. Elle est aussi ornée de motifs curvilinéaires.

 

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
H.2302
Domaine
ethnologie
Dénomination
tambour
Auteur, exécutant
Kerewa
Lieu de création - d'exécution
delta du Purari (Nouvelle-guinée, géo.) : Nouvelle Guinée britannique (Océanie, pays), Papouasie (Océanie, pays)
Papouasie-Nouvelle-Guinée (Océanie, pays) : Nouvelle Guinée britannique (Océanie, pays), Papouasie (Océanie, pays)
Utilisation
rite et culte - musique
Précisions sur l'utilisation

"Comme sur les planches ancestrales ciselées, les motifs des tambours purari faisaient référence à des ancêtres totémiques spécifiques. Ce tambour possédait un nom et le motif permettait d’identifier son propriétaire. Selon les propos de certains hommes que j’ai recueillis en 2002, le processus d’identification était tellement efficace que, lorsqu’ils étaient jeunes, ils échangeaient les tambours lors de la fête des aiai’imunu pour le simple plaisir de confondre les femmes. Les tambours étaient transmis de père en fils, de génération en génération. Quand ils ne servaient pas, ils étaient suspendus dans l’alcôve du clan, à l’intérieur de la maison longue." Joshua Bell concernant un tambour similaire de la collection du musée Barbier-Mueller Ombres de Nouvelle-Guinée. Arts de la grande île d’Océanie dans les collections Barbier-Mueller, musée Barbier-Mueller & Somogy éditions d’arts (éd.), 2006 : cat. 171 p. 348.

Matière
bois - peau de crocodile
Dimensions et formes
H. 71 ; D. 16
Type d’inscription
numéro d'inventaire
Transcription des inscriptions

H.2302 (en blanc)

Localisation de l'objet
museum d'Histoire Naturelle (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
achat, 1953
Précisions administratives
Rec_MHNLR
Ancienne appartenance

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Muséum d'histoire naturelle de La Rochelle

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