Photographie présentant une vue des terrains des usines Citroën du quai de Javel à Paris où sont stockées des douilles d'obus métalliques en cours de confection. En arrière-plan se trouve le grand atelier d'usinage et de montage.
Référence : L'usine de Javel (1915-1982), Dossiers documentaires du Conservatoire Citroën, 2011, p.17 et p.120.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Lorsque la guerre est déclenchée, André Citroën est mobilisé en août 1914 en tant que lieutenant puis capitaine au 2e régiment d'artillerie de Metz. Stationné sur la frontière Est où a lieu le conflit, il a l'occasion de constater le manque d'artillerie et de munitions face à l'artillerie allemande. Suite à la mort de son frère sur le front, en janvier 1915, il propose au général Louis Baquet, directeur de l'artillerie du Ministère de la Guerre, qui manque cruellement de munitions, d'appliquer le fordisme dans une usine construite en 3 mois, capable de produire 5 000 à 10 000 obus Shrapnel de type 75 par jour. Il fait ériger sur les 15 hectares de terrains vagues et de jardins potagers du quai de Javel une immense usine ultramoderne et produit avec 13 000 ouvrières, 23 millions d'obus à raison de 10 000 par jour. Cette photographie atteste de cette production d'obus à des cadences inédites pour l’époque.
Le lieu et la date d'exécution mentionnés correspondent au lieu et à la date de la prise de vue.
11868 (b.g.)
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