Siège de St Jean-d'Angély sous Charles IX.
- 1925.0.6Photographie d'une gravure représentant le siège de Saint-Jean-d'Angély par Charles IX en 1569.
La gravure originale dont s’est servi Adolphe Chaine a été gravée par Jean Perrissin et Jacques Tortorel depuis Genève en 1570. Elle fait partie des Quarante tableaux (ou " Les Premiers Tableaux contenant 40 tableaux ou histoires diverses qui sont mémorables touchant les guerres, massacres et troubles advenus en France en ces dernières années. Le tout recueilli selon le tesmoignage de ceux qui y ont esté en personne") qui constitue une référence iconographique incontournable pour les guerres de religion de 1556 à 1570. S’ils s’appuient sur diverses sources, les auteurs n’ont aucun contact direct avec l’événement reproduit.
Place forte protestante tenue par le capitaine périgourdin Clermont de Piles, Saint-Jean-d’Angély est assiégée par les troupes royales de Charles IX du 16 octobre au 2 décembre 1569.
Malgré l’envoi en renfort de 500 arquebusiers et 300 piquiers par Gaspard de Coligny, la garnison reste modeste. Le siège est commandé par le roi lui-même, logée avec sa mère Catherine de Médicis à quelques kilomètres au château de Landes, et son frère le duc d’Anjou, futur Henri III.
Après l’échec de l’envoi de nouveaux renforts, Clermont est contraint de capituler mais il obtient des conditions de retrait honorables : il quitte la ville avec sa garnison pour rejoindre Angoulême.
Bien que le siège se termine par la victoire des catholiques, l’immobilisation des troupes royales devant Saint-Jean-d’Angély a fourni à Coligny et aux autres chefs protestants un répit qu’ils ont mis à profit pour reconstituer leurs forces après leurs autres échecs de Jarnac, Poitiers et Moncontour.
Deux auteurs contemporains du siège l’ont relaté : le jurisconsulte Martin Liberge (1537-1599) et le poète soldat Agrippa d’Aubigné (1551-1630). Ce dernier, bien qu’il ait pris part à de nombreuses batailles n’était pas présent à celle-ci.
Sources :
Saint-Jean-d'Angély, des origines à nos jours / sous la direction de Jean Combes ; Gilles Bernard, Robert Favreau, Pascal Even... [et al]. - Saint-Jean d'Angély : Bordessoules, 2010.
La guerre en Poitou-Charentes / Gérard Blier. - Saintes : Le Croît vif, 2011.
Saint-Jean d'Angély d'après les archives de l'échevinage et les sources directes de son histoire / Louis-Claude Saudau. – Marseille : Laffitte reprints, 1978.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Siège de St Jean-d'Angély sous Charles IX.
Siège de S-Jean-d'Angély sous Charles IX. (t.h.c.) / Le Roi avait ici assiégé sa propre ville de Saint Jean d'Angély. Devant la ville en peu de jours furent tués des guerriers distingués. Cela fait la défense fût insuffisante. Aussi la Ville tomba entre les mains du Roi. A cette condition, les habitants conservèrent leur fortune et leur vie. Année du seigneur 1569. du 13 octobre au 11 décembre. (l.b.c.) / Gravure de Périssin reproduite et rectifiée par A. Chaine (1908) (s.b.d.) / Offert à la Bibliothèque Communale. (a.b.d.)
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