Le Simoun et Simoun Junior produits par le chantier Gouteron de La Baule dés 1961 présente une innovation en terme de construction en contreplaqué. Ils ont fait progresser le procédé en forçant des panneaux de contreplaqué sur une structure quille, étrave, tableau, membrures et lisses particulièrement rigide. Les lignes de la coque sont donc très fluides sans angle vif et sans discontinuité. En conséquence le passage dans l'eau se fait en douceur. Bien sûr le choix de cette technique impose à l'architecte des limites qui contraignent son imagination mais le résultat est plutôt d'une élégance naturelle. Ce bateau a eu un beau succès grâce à son élégance et à ses performances dés 1962, 100 unités produites en six mois, grand succès lors du salon du nautisme. Deux modèles étaient proposés par le chantier, le Simoun de 4,60m de long et le Simoun Junior de 3,80m. Comme tous les bateaux en contreplaqué il demandait beaucoup d'entretien et de soins pour son stockage à l'abri du soleil et de l'eau douce. En plus les réparations demandaient de réelles compétences et de l'outillage. Ceci explique que les bateaux de ces séries aient presque tous disparu. L'état de conservation de "Léo le vent" est donc une chance rare ce qui en fait tout l'intérêt. La construction en polyester remplaça en 1968 la construction en contreplaqué. Notons que d'autres chantiers essayèrent aussi la technique du contreplaqué ployé, en particulier le chantier Roland pour la construction des premiers "Moth Europe".
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