Dériveur en solitaire de type moth nantais construit vers 1945 prénommé "Bikini". Coque construction classique à bouchain vif sur membrures sciées, bordée en bois, pont en contreplaqué 3 mm peint blanc et rouge, œuvres vives peintes en rouge. Doté d'un avant à marotte, faible franc-bord, fond en V, pont avec petit bouge important, petit cockpit, dérive sabre, safran relevable.
Gréement cat-boat : grande voile Marconi. Mât haubané avec guignol et bôme vernis. Ancienne voile de moth Europe en tergal. Protégé au titre des Monuments Historiques le 06/02/2018.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Don de Jean Charbonnier, 47180 Couthures sur Garonne. Remis à Alain Barrès pour le compte de l'Association des Moth classiques, puis déposé et donné par lui au Musée Maritime de La Rochelle en 2001. Lettre de confirmation du donateur en 2004
Les "Moth " (petit papillon, ou phalène) de notre collection symbolisent bien les débuts de la plaisance populaire. La tradition veut que les premiers Moth aient navigué dans le New Jersey en 1929 et en France vers 1936. La première flottille importante s'est développée sur l'Erdre près de Nantes à partir de 1942, signe d'espérance dans une sombre période. Des amateurs passionnés construisaient ces bateaux sur le modèle devenu célèbre du Moth Nantais popularisé en particulier par le chantier Aubin. Plus d'un millier furent construits, 5 ou 6 naviguent encore, dont le nôtre. La jauge précise les cotes de la voile (6,80m²) et la longueur de la coque (3,35m). Dans ces limites, tout est possible pour cette série dite " à restrictions ", et en effet on a tout essayé : des formes les plus sages aux options les plus extrêmes…réservées aux équilibristes…sachant nager… Parmi les versions les plus réussies citons le Moth Fragnière encore recherché par les amateurs de performances et bien sûr l'Europe, devenu monotype et qui fut olympique jusqu'aux jeux d’Athènes en 2004. Il porte le nom de Bikini, car il est aussi petit que le maillot de bain deux pièces diffusé par Louis Reard en 1946 et aussi ardent que l'explosion nucléaire qui venait d'avoir lieu dans l'atoll du Pacifique. C'est lors de son arrivée en collection qu'il a été baptisé avec un nom en relation avec son année de naissance. Restauration par Alain Barrès et le chantier Despierres à La Rochelle pour la coque et le puits de dérive, par l'A.F.P.A. de Rochefort pour le pont en 2005.
A participé au premier rendez vous des Moth classiques sur l'Erdre septembre 2001 (Voir Chasse-Marée n° 147) Fait partie des unités exposées "petite plaisance" depuis 2017
Coque : Bikini (poupe, tribord)
Voile : FRA | 546 (deux faces, h. c.)
Don de Jean Charbonnier, 47180 Couthures sur Garonne. Remis à Alain Barrès pour le compte de l'Association des Moth classiques, puis déposé et donné par lui au Musée Maritime de La Rochelle en 2001. Lettre de confirmation du donateur en 2004
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