baïonnette - 1995.75.2
Manufacture d'Armes de Châtellerault
La longueur de la lame, 52 cm, en fait une des plus longues de sa génération. Celle-ci est quadrangulaire en acier forgé puis poli. Elle est remontée avec un rivet en aluminium, le ressort du poussoir est absent. La soie ne traverse pas la poignée (soie courte) mais vient se fixer à la base de celle-ci. La croisière oxydée est rivée et comporte une bague et un quillon recourbé. La virole de verrouillage est à bouton rond ; elle est bloquée. La poignée monobloc en maillechort est moulée.
Il manque le fourreau.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
1995.75.2
Domaine
armurerie - ethnologie
Autre(s) numéro(s)
51 - MC.1995.75
Dénomination
baïonnette
Appellation historico-commerciale
baïonnette modèle 1886
Nombre d’exemplaire
1
Auteur, exécutant
Lieu de création - d'exécution
Châtellerault (Vienne, ville)
Siècle ou millénaire
4e quart 19e siècle
Utilisation
arme offensive
Précisions sur l'utilisation
Contrairement à la baïonnette anglaise et allemande, la baïonnette française n'est pas une lame, mais une pique cruciforme et très pointue qui peut s'avérer redoutable.
Sa forme "ergonomique" est prévue pour que le combattant fasse un quart de tour vers la gauche avec son fusil avant de ressortir la baïonnette du corps de son ennemi. Ceci est censé provoquer une hémorragie interne qui ne laisse aucune chance de survie à l'ennemi. Il faut dire que la doctrine de guerre française en 1914 était : "seul le mouvement en avant porté jusqu'au corps à corps est décisif et irrésistible".
Toutefois, il faut se garder d'exagérer son importance dans le combat. Lors des corps à corps, épreuves redoutées entre toutes par les soldats même vétérans, dont les témoignages rapportèrent que l'angoisse était presque insupportable quand retentissait le fameux ordre de "baïonnette au canon", la baïonnette ne tarda pas à montrer ses limites dans l'environnement confiné des tranchées. Les soldats mettaient trop de temps à la sortir du corps de leur ennemi, et c'était prendre de gros risques au milieu d'une mêlée générale.
De plus, rendus dans la tranchée, les fantassins avaient le plus grand mal à manoeuvrer un objet aussi long. La baïonnette française étant inutilisable à la main, c'est donc tout naturellement que les soldats remplacèrent progressivement les baïonnettes par des outils portatifs comme les pelles de tranchée et des casse-têtes de bois ferré appelés "massues de tranchées".
En ce qui concerne le surnom de " Rosalie ", inventé par les chansonniers dans la veine du comique troupier, il fut très modérément employé par les Poilus. Il faut en effet être un amuseur public de l'arrière pour s'imaginer que le fantassin considère sa baïonnette comme une compagne et lui donne un surnom affectueux en conséquence.


Matière
acier - aluminium - maillechort
Technique
forgé - poli - moulé
Dimensions et formes
L. 52 (lame)
Localisation de l'objet
Le Grand Atelier, musée d'art et d'industrie (Châtellerault, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Châtellerault, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
ancien fonds, avant 01.01.1995
Service gestionnaire
Le Grand Atelier, musée d'art et d'industrie
Précisions administratives
transfert de la gestion à la Communauté d'Agglomération du Pays Châtelleraudais le 1er janvier 2002 / Transfert de gestion à la Communauté d'agglomération de Grand Châtellerault le 1er janvier 2017

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de Châtellerault

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