Reigner Léopold

artiste


Biographie

Léopold, Clotaire Reigner est né à Niort en 1897. Il est le cinquième des sept enfants de Charles Reigner (1856-1938) et de Berthe Gainard (1859-1938). Il vécut son enfance au sein d’une famille de classe sociale modeste, entouré de 2 frères et de 4 sœurs dans la maison familiale qui se trouvait route d’Aiffres à Niort. Dès l’âge de 16 ans, il souhaite découvrir la Capitale et part faire son apprentissage de la mécanique dans un atelier parisien en 1913. La peinture occupe ses loisirs. Il est mobilisé en 1916 au sein du 249e Régiment d’Artillerie de campagne. Il est blessé à la main gauche sur le front le 14 juillet 1917.

Il débute sa carrière d’artiste peintre en 1920 après une formation à l’Académie Julian où il côtoie Pascin, De La Fresnaye et Dunoyer de Segonzac et à l’Académie de La Grande Chaumière. Son parcours se poursuit à Montmartre.

De ses voyages, l’artiste rapporte de nombreuses toiles : des villages de Corse, telles les vieilles maisons de couleur terre du quartier Chiostra à Corte, baignées par le soleil ou encore celles de Calvi. Les rues vides soulignent l’écriture architecturale de Léopold Reigner, durant cette période. Il en est de même des œuvres peintes dans le sud de la France : à Hyères, Antibes, Sospel, Bormes-les-Mimosas, Entrevaux. La même remarque peut se rapporter à son travail réalisé en Poitou, à Rennes, Caen, Le Havre, Quimperlé, Avallon …

En 1929, il participe pour la première fois à l’exposition de la Société des Artistes Indépendants au Grand Palais des Champs-Elysées.

En 1930, le musée du Luxembourg acquiert Quimperlé Vieilles Maisons au Salon d’automne. 

Il participe à plusieurs expositions et salons importants en 1931 et 1932. La revue Le Génie Français lui accorde dans son numéro 24, de mars 1932, un article élogieux conséquent signé par Paul Renard.

Ao contact de nombreux artistes, Léopold Reigner entretient quelques relations amicales et professionnelles, notamment avec le peintre Foujita.

Après une brève aventure sentimentale, marié le 15 avril 1932 à Haarlem en Hollande et divorcé le 11 décembre 1933 avec Elisabeth Kikkert, sa rencontre avec le directeur de la Banque Centrale de la Martinique en visite à Paris fut déterminante. Impressionné par le talent de l’artiste, cette personnalité d’Outre-mer jugea que son œuvre était le seul monument de Paris qui puisse être transporté à Fort-de-France. Il invita le peintre à travailler chez lui.

En 1935, L. Reigner se rend en Martinique où il exécute de nombreuses peintures avec des paysages, des études de personnages du type créole, des portraits et des nus. Il y obtient une grande notoriété

En 1936, L. Reigner se rend à Trinidad (Antilles anglaises) où il réalise de nombres peintures de femmes d’une grande sensualité, alors que tout son environnement est traité avec une fantaisie décorative. L’événement marquant fut sans conteste son exposition au Royal Victoria Institute

En 1937, Léopold Reigner gagne le Venezuela puis la Colombie en 1938. 

De 1938 à 1945, il voyage beaucoup en Colombie ; il a visité des régions aussi différentes que la province de Santander (Les Paramos), les régions de Bogota, de Tolima, de Caldas (Mariquita), de Méta (Rio Ariari) en et Vaupès – une contrée proche de l’Équateur. 

De 1946 à 1956, Léopold Reigner multipliera les tendances, il sera constamment à la recherche de nouvelles formes d’expression. Sa production oscille entre une écriture figurative et la composition abstraite. 

En 1957, L. Reigner jouissait d’une grande notoriété à Bogota. Son talent lui valait la reconnaissance dans le milieu des ministères colombiens, des ambassades et du consulat de France. 

De retour en France en 1958, après un séjour de près de 20 années en Colombie, 

L. Reigner et son épouse s’installent à Vallauris dans la Villa Argentine, puis au Moutiers-en-Retz (Loire-Atlantique) en 1961 dans la villa Ker Flor.

En 1962, après une exposition au Musée des Beaux-arts de Dallas, un marchand de Dallas fait figurer une quantité importante de ses œuvres non figuratives chez Harper & Associates.

En 1965, L. Reigner et son épouse reviennent habiter à Niort, rue Pelletier d’Oisy chez son frère, Gaston. Après son retour de Colombie, toutes les œuvres sont dispersées dans sa famille de Niort et de ses environs ; certaines seront également confiées à des amis. Elles demeureront ainsi « stockées » et ignorées pendant une très longue période. 

Durant 15 années, l’artiste vivra une situation de repli dans sa ville natale. Il pratiquera désormais uniquement une création abstraite. Le peintre n’aura d’autre acharnement que d’imaginer, jour après jour, des centaines de dessins à l’huile.

En 1977, il déménage au 23, rue Edouard Belin à Niort.

En 1981, le peintre décède à l’âge de 83 ans. Il sera inhumé au cimetière de Buhors à Niort, le 27 février.


Identification

Sexe, genre
masculin
École ou nationalité
France
Lieu de naissance, de création
Date de naissance, de création
1897
Lieu de décès, de disparition
Date de décès, de disparition
1981

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