Sculpteur
Landais d’adoption, c’est à Ondres qu’il a établi son atelier durant sa jeunesse. Élève de Despiau, il conserve néanmoins jusqu’au bout son originalité. Henri Godbarge écrit de lui dans Les Arts basques (Ed. Chabas, 1931) : « Danglade, comme statuaire, a su adopter une manière à lui, créer même un genre qui mérite les plus grands éloges. Son modelé est réduit à sa plus stricte expression. Son procédé archaïque se prête admirablement à la stylisation moderne encore que régionaliste ». Sa tendance s’est inspirée de la leçon donnée par l’Exposition des Arts décoratifs à Paris en 1925. Son ciseau, nourri de qualités plastiques de grand talent, lui a permis d’exécuter des monuments aux morts de la guerre de 1914 - 1918, d’une puissance d’expression remarquable : Ciboure, Urrugne, Iholdy dans les Pyrénées Atlantiques ; Labenne dans les Landes.

Certaines de ses oeuvres se trouvent à Notre-Same de la mer à Capbreton-Plage, La Vierge de la miséricorde et Sainte Bernadette à l’église de Ondres, la Crèche en bois doré de l’église de Saint-Jean-de-Luz, le buste de Chiquito de Cambo au musée basque de Bayonne, de nombreux bustes portraits, bas relief décoratifs et ornements pour les intérieurs et extérieurs de villa de style basco-landais. (D. Chabas, « Lucien Danglade (1891 - 1851) », les Landes d’hier et d’aujourd’hui, p. 255 - 257.)