Fils de sabotier, il suit des cours de dessin par correspondance.
Le dessin d'humour était sa profession. Il signe souvent ses dessins avec le pseudo de "Pich".
Ses héros étaient les personnes qui l'entourait, la société provinciale. Il publie ses premiers croquis dans le journal « Ouest éclair ». En 1935, il devient pigiste payé en fonction de la production. En 1938, Pich est mensualisé après la vente de « Ouest éclair » au Petit Courrier dont le siège social était à Angers. Il eut la carte de journaliste jusqu’en 1970, année de sa retraite. Il travaillait à Niort et sa production pour Le Courrier de l’Ouest devient locale à partir de 1945. Il croque les personnalités de chaque commune dans les domaines politique, sportif, théâtral, culturel… Après-guerre, le dessin est plus important que la photographie. Il permet d’illustrer l’annonce d’événements importants et de palier les délais de traitement des photos. La production de Jean Pichambert est alors à son sommet. On utilise ses talents pour des jeux concours. Pour Parthenay, la dernière caricature de « Pich » dans Le Courrier de l’Ouest date de 1965.