Fils unique de Camille Martial Rabourdin, photographe à Parthenay, Camille Ernest prend sa succession dans l’atelier de photographie du boulevard de la Meilleraye, vers 1901.
Mais cet homme semble posséder deux carrières car en 1896 il est nommé "accordeur de pianos" lors de son passage devant le conseil de révision, domicilié à Bordeaux. Après avoir bénéficié d'une première formation au Fort Foucault par Auguste Tolbecque, il fut apprenti chez Siler à Bordeaux avant de s'installer comme marchand d'instruments et luthier à Parthenay (de 1900 environ à 1926).
Il exerce donc aussi le métier de photographe jusqu'au moment où il cède son fonds de commerce à Auguste Perré durant l’entre-deux-guerres.
Il s'installe à La Rochelle (de 1926 à 1930) puis enfin à Quimper (de 1940 à 1948). On lui connaît des violons altos, des copies d'instruments anciens. C.E. Rabourdin était également violoncelliste et, d'après la tradition familiale, il jouait en diverses occasion avec A. Tolbecque. Il réalisa des violons pour ses petits-enfants, dont un exemplaire 7/8e exécuté en 1944, au vernis orange soutenu.