Peintre d'histoire, sujets religieux, scènes de genre, figures, portraits, animaux, aquarelliste, dessinateur, graveur.
Fils aîné et élève de Joseph dit des Batailles et petit-fils de Barthélémy. Il fut aussi l'élève de Charles Delafosse, son parrain. À de 17 ans, il s'engagea dans un régiment de cavalerie, y servit pendant un an et y acquit la remarquable connaissance du cheval et des divers accessoires militaires que l'on remarque dans ses oeuvres. Dégagé par sa mère, il se remit à la peinture et en 1712 il partit pour l'Italie afin de s'y perfectionner. Peu de temps après son arrivée à Rome, il envoya à Paris son tableau Moïse sauvé des eaux. Cet ouvrage fut apprécié et lui valut d'être nommé pensionnaire du roi de Rome. Il fut de retour à Paris en 1721, le 3 février et fut trçu académicien. Il présenta comme morceau de réception un tableau représentant un Combat d'infanterie et de cavalerie. Vers la même époque le duc d'Antin le chargea de travaux de la part de Louis XV, notamment ses deux oeuvres les plus célèbres, aujourd'hui à Versailles : Entrée de l'ambassadeur turc Méhémet Effendi par le jardin des Tuileries, et Sortie de l'Ambassadeur par le pont tournant après une audience. Il figura au Salon de 1737 à 1746. Charles Parrocel suivit le roi pendant les campagnes de 1744 et 1745 ; il assista à la bataille de Fontenoy. Charles Parrocel fit plusieurs portrait équestres de Louis XV, mais chargea généralement des confrères d'en peindre la tête. Il eut à ce sujet des démêlés avec J.-B. Van Loo, qui faillirent amener un duel entre les deux artistes. Il eut du roi un logement aux Gobelins et une pension de 600 livres. Charles Parrocel a fait un grand nombre de dessins dont certains sont fort intéressants. Il y consacrait presque toutes ses soirées. On lui doit aussi de très remarquables eaux-fortes dans lesquelles il s'est inspiré parfois de Salvator Rosa. cf Bénézit E 1999.