Jean-Antonin Injalbert naît à Béziers en 1845. Sa mère meurt en couches. Son père, tailleur de pierres, se remarie dix ans après et emmène son fils sur les chantiers.
En 1861, Injalbert est tâcheron chez un ornemaniste, Paul Théodore, qui lui fait suivre par la suite des cours de dessin.
Injalbert réussit l'entrée à l'école des Beaux Arts et la ville de Béziers lui alloue en 1867 une pension qui est complétée plus tard par le Conseil Général de L'Hérault. Jamais Injalbert n'oubliera le soutien de sa ville.
En 1874, Injalbert reçoit le Grand Prix de Rome avec "La douleur d'Orphée". Il réalise alors de nombreux bustes, ainsi que "Le Génie dominant le monde" et "L'Amour préside à l'hymen".
En 1880, il revient définitivement à Paris et les commandes affluent : deux groupes pour le Peyrou de Montpellier, Pierre Lescot, Germain Pilon pour l'Hôtel de ville de Paris, les statues des trois fleuves de l'Hérault, l'enfant au mascaron Gavarni, "La Fontaine du Titan" qui lui demandera 15 ans de travail.
En 1907, Injalbert épouse Louise Pin.
La notoriété est alors internationale, il côtoie Rodin et participe à des expositions : Munch, Rio de Janeiro, l'Italie. Il devient membre de L'Académie des Beaux-Arts et est nommé commandeur de la Légion d'Honneur. Injalbert partage son temps entre son atelier parisien et la Villa Antonine à Béziers où il vient passer l'été, invitant Camille Saint-Saëns, son ami, et aussi Bonnat, Laloux, Joffre.
Injalbert meurt le 20 janvier 1933.