Ancien responsable du parc automobile de la Compagnie Générale d'Electricité, puis importateur et revendeur de plusieurs marques automobiles étrangères, Georges Irat décide de se lancer dans la production automobile en 1921. Dès la naissance de la marque il sait s'entourer de brillants techniciens comme Maurice Gaultier ingénieur en chef chez Delage.
Au salon de l'automobile de Paris en 1921 le premier modèle Georges Irat est présenté. Il s'agit d'un torpédo 4 places qui s'illustre dans de nombreuses courses alimentant les très nombreuses publicités diffusées dans toute la presse des années vingt et dans lesquelles on trouve le slogan " Georges Irat voiture de l'élite ".
Après avoir produit avec succès des voitures 4 et ¬6 cylindres, Georges Irat projette de produire en série un modèle huit cylindres mais celui-ci ne voit jamais le jour car la France est frappée à son tour par la crise économique mondiale.
Dès 1935 il s'associe avec les établissements Godefroy et Lévêque constructeurs du fameux moteur Ruby qui permet à bons nombres de marques dans les années 20 de remporter de nombreuses victoires dans la compétition automobile. Cette association donne naissance la même année à la MDU déclinée en roadster et cabriolet afin de concurrencer les automobiles sportives anglaises.
La production stoppe dès l'entrée en guerre de la France contre l'Allemagne pour ne reprendre qu'en 1945 avec l'étude de quelques prototypes dont un roadster à trois places frontales présenté au salon de Paris en 1946.
Dernière tentative dans le monde automobile, Georges Irat tente en vain de produire au Maroc un véhicule tout-terrain avec moteur arrière Dyna Panhard.
Les constructions portant la marque Georges Irat disparaissent définitivement à la fin des années cinquante avec les derniers groupes électrogènes destinés à l'armée ainsi que la fabrication de moteurs industriels sous la marque DOG.