Formé à l'école de dessin de Prosper Jouneau à Parthenay, il intègre en 1894 l'atelier parisien de M. Moreau.
Fils d'un clerc de notaire et d'une buraliste, ce sont les bourses d'étude octroyées par le Conseil Municipal de Parthenay et le Conseil Général des Deux-Sèvres en 1894 et 1897 qui lui permettent de poursuivre sa formation à la capitale.
Sociétaire, il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1899, des paysages, des natures mortes ainsi que des portraits. Il reçoit des commandes de l'État. Mobilisé en 1914, il est certainement blessé et renvoyé chez lui dès le 28 août, et retourne finir ses jours à Paris, tout en revenant périodiquement à Parthenay.
A la fin de sa vie, il peignit des miniatures telles des vues des quais parisiens ou la cathédrale de Soissons...
Toute sa vie durant, il est resté dans la misère, entretenu par Maître Baufine, notaire à Parthenay.
Il décède à Paris en 1920.
Une rétrospective est organisée en 1941 à l'occasion du Ier Salon d'artistes Parthenaisiens, dont on a conservé la liste des oeuvres exposées. Le musée de Parthenay possède quatre toiles de ce peintre, dont les portraits de Georges Turpin et de Mme Aguillon. On conserve aussi une copie d'un détail du tableau de Rubens (L'entrée triomphante de Marie de Médicis) ainsi qu'une importante scène historique des guerres vendéennes représentant Jean Chouan (dons de Me Beaufine).