Il s'agit d'un imprimeur dont on trouve le nom sur plusieurs affiches et étiquette des musées de cognac.
Papetier à l'origine, il a repris les 7 presses de son frère qu'il exploitait pour des ouvrages de ville et des bilboquets. Il est un grand spécialiste de la fabrication des étiquettes, notamment pour les vins : il parvient à s'imposer notamment en Champagne comme l'un des deux seuls imprimeurs parisiens face aux imprimeurs locaux Barbat et Bruaux. Toutefois, sa production touche tous les produits : les encres (L'Assyrienne, L' Azuline, L'Encre persane, 1875), les conserves alimentaires (Sardines à l'huile Félix Marquet, 1865 ; Macédoine Gentil, 1871 ; Sardines des ambassadeurs Jacquier, 1874 ; Cèpes Sainte-Anne, 1876). Elle est une imprimerie chromolithogaphique de premier plan pour la production des étiquettes "de luxe" et, à la fin du siècle, des affiches.
Entre 1867 et 1882, il est associé à Romain. Puis, l'imprimerie devient Palyart et fils, puis Palyart et cie de 1895 à 1898. Elle est reprise par la société Haberer, Plouviez et Douin.
Sources Dictionnaire des Imprimeurs-Lithographes du 19e siècle.