Fils d'un président de la Chambre correctionnelle qui s'oppose à son entrée aux Beaux-Arts en 1876. Il s'engage alors dans les cuirassiers, d'où il conserve un goût immodéré pour la chose militaire, les costumes de l'armée et un certain patriotisme. Il revient à Paris en 1882 et intègre les Beaux-Arts. Il travaille de 1882 à 1885 sous la direction de Luminais et expose, sous le nom de Bréville, des scènes militaires au Salon des Artistes Français de 1886 à 1892. Il se consacre ensuite au dessin humoristique, à l'illustration de livres principalement pour la jeunesse, à l'affiche et au dessin de costumes de théâtre. Ses grandes compositions en couleurs ont contribué à entretenir le culte des héros de la nation. Réalise des images pour le centre d'Épinal et les éditions Quantin. Il est sociétaire des Humoristes et expose aux Salons des Incohérents. Collabore à de nombreux journaux parisiens et étrangers : "La Caricature", "La Lune", "La Jeune Garde", "Le Monde militaire", "Figaro illustré", "La Vie moderne", "Revue illustrée", "Mon Journal", "La Chronique parisienne", "Revue Mame", "Le Pêle-Mêle", "Gil Blas illustré", "Pick-Me-Up", "Scribner's Magazine", etc. Décoré de la Légion d'honneur.