Artiste-peintre
Né à Strasbourg en 1824, d’un père officier de l‘armée, il paraît destiné à entrer dans la carrière militaire. Pourtant, c’est le dessin qui l’intéresse. Sa rencontre avec le peintre autodidacte Courtois d’Hurbal est une révélation qui l’engage à rejoindre l’atelier du peintre strasbourgeois Gabriel Guérin, lequel lui prodigue un enseignement académique.
En 1854, Hippolyte Pradelles perd à quelques mois d’intervalles son père et sa mère, désemparé, il finit par s’engager dans l’armée. Il stationne quelques mois à Saintes avant d’être envoyé en Crimée durant la guerre opposant l’empire ottoman et ses alliés (la France et la Grande Bretagne) à la Russie. Atteint du scorbut, il est évacué durant plusieurs mois sur Constantinople avant d’être rapatrié à Saintes, ville où stationnait son régiment. Cette période de guerre lui inspirera des dessins et des peintures colorées, montrant les ruelles pittoresques et la vie de Constantinople.