Médailleur, sculpteur,
II suivit d'abord les cours de dessin de Lecoq de Boisbaudran aux Arts Décoratifs, puis entra à l'Ecole des Beaux-Arts en 1864 ou il fut l'élève d'Auguste Dumont et d'Hubert Ponscarme, il a rénové l'art des médailles dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il exposa au Salon à partir de 1873. Il reçut le Prix de Rome en 1875,et séjourna trois ans à Rome. II exposa dans les différents Salons et remporta le grand prix à l'Exposition Universelle de 1889. Membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1888, il représente la gravure en médaille, place jadis supprimée (en 1826) et réhabilité en sa faveur. Il en sera président à partir de 1897. Ses médailles destinées à commémorer les événements familiaux ont eu une vogue extraordinaire. Grand prix en 1900, ; médaille d'honneur de la sculpture au Salon attribuée en 1905 pour la première fois, à la gravure en médailles.
Etait membre de l'Institut et Commandeur de la Légion d'Honneur. Son œuvre la plus célèbre fut la semeuse qui ornait les anciennes pièces d'argent, de 1897 à 1914, elle fut reprise bien plus tard puis gravée par E. Mouchon pour une série de timbres-poste. Ses médailles les plus connues furent celles des funérailles de Carnot ; des monnaies de Tahiti ; des monnaies du Chili et de Monaco ; de l'inauguration du chemin de fer d'Alger à Constantine ; de l'exposition de L'Electricité ; du portrait de Pasteur pour ses 70 ans ; du ferronnier d'art Pierre Boulanger ; du portrait du chimiste Chevreul, pour son centième anniversaire (de son vivant) ; de Madame O. Roty, etc. La kunsthalle de Hambourg conserve un grand nombre de médailles gravées par cet artiste. Le musée de Bayonne possède de lui une série de médailles : Enseignement secondaire des jeunes filles ; Walters, de Baltimore ; Hippolyte Taine ; Pasteur ; Mlle Geneviève Louis Taine ; le musée de Sète conserve une médaille commémorative de l'ouverture de la ligne d'Alger à Constantine.
IL remit les plaquettes à l'honneur et introduisit le paysage dans la médaille. Il aimait les détails et la minutie, et n 'hésitait pas à « meubler » les fonds de ses médailles. Il représenta souvent des personnages de la vie quotidienne, mais son réalisme fut plutôt superficiel. C'est ce réalisme-là qui donna naissance à la scène de genre et à l'anecdote. Réalisation de la première médaille d’honneur des sapeurs-pompiers créée par la Loi du 16 février 1900
Commandeur de la Légion d’honneur.Un musée lui est consacré à Jargeau (Loiret).
Site internet www.finemedals.com/oscar_roty