peintre/scènes de genre/paysagiste/dessinateur/Est un peintre de genre, paysagiste et dessinateur. Il fut l'élève de Drolling et de Cabat à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, où il entra en 1840. Il participa au Salon à partir de 1843, obtenant une médaille en 1865. Bulletin de la Société Historique, Tome VIII, 1939-1949, p. 335.
Né dans une famille bourgeoise, Louis, Georges Brillouin était le fils du percepteur de Saint-Jean-d'Angély. Orienté vers des études de médecine, il quitte sa province à dix-huit ans pour rejoindre son frère aîné, étudiant à Paris. Quelques visites au musée du Louvre suffiront pour révéler en lui une irréversible inclination pour une carrière de peintre. Avec l'accord de ses parents et sur les conseils d'un ami, il entre à l'École des Beaux-Arts le 1er avril 1840, comme élève de Michel-Martin Drolling. Là, il découvre Ingres, Rubens, Van Dyck et le dessin à la lampe.Son tempérament et sa propre esthésie picturale, qu'il souhaitait infiniment plus personnelle, ne pouvaient s'accommoder de cet enseignement traditionnel ainsi que de l'ambiance de l'atelier.
En 1841, après une rencontre avec Théodore Frère, Georges Brillouin abandonne l'enseignement académique et partage l'atelier d'Alfred de Curzon, avec lequel il venait de nouer une relation de grande amitié. Il développe alors un goût pour Eugène Delacroix, Guillaume Descamps, Propsère Marilhat et Adrien Guignet. Sans tomber dans le piège de l'orientalisme, le peintre conservera durablement dans ses orchestrations de tons, les traces de cette fugitive expérience.
En 1843; Brillouin débute au Salon où il présente un paysage titré Une prairie. Dès lors, il fréquente l'atelier de Louis Cabat, chez lequel il fait de nouveaux échanges et noue de nouvelles amitiés avec Jules Dupré, Théosore Rousseau, Camille Flers, Jules Laurens...
D'octobre 1846 à ocrobre 1847, le peintre effectue avec on ami de Curzon, un séjour en Italie. Ils visiteront Rome, Bologne, Naples et Venise. Ce sera le seul voyage de l'artiste à l'étranger qui, même en France, bougera peu. Entre 1847 et 1850, Brillouin est l'auteur d'une série d dessins au crayon noir, destinés à l'illustration des oeuvres de Victor Hugo : Don Rodrigue de Lara, Olympio, Le pas d'armes du roi Jean, la chasse du Burgrave '1847).
Vers 1852, il épuse Marie Andrault (fillr d'un riche propiétaire terrien) qui lui donnera deux fils : Marcel, né en 1854, qui deviendra physicien et professeur de physique mathématique au Collège e France, à qui l'on doit de nombreux travaux, et André qui sera ingénieur.
Entre 1868 et 1870 on lui doit aussi quelques gouaches à l'essence exécutées d'après un procédé nouveau : Les noces de G. Dancin, La vocation d'un cadet de famille, Le rendez-vous des nouvellistes, Le guet-apens et La leçon. Ces oeuvres révèlent le sens exceptionnel du dessin et la délicatesse de la touche de cet artiste. En 1882, il participe à l'Exposition Nationale de Beaux-Arts de Niort où il présente : L'Écot de Lantara ou le protrait de l'hôte (huile), l'antichambre (gouache à l'essence), Le terme du voyage, Sonate (aquarelle), et Bredouille (aquarelle).
Au Salon, Brillouin a exposé : Un récit terrible (1845), Le Tintoret donnant une leçon de dessin à sa fille (1845), L'atelier de Rubens (1847), Les deux prisonniers (1849), Une visite d'amateru (1857), Un sermon en Provence (1859), Polichinelle malade (1861), Chasseur (1868), Le banc d'église de messire Josué, Les amaterus de peinture (gouache à l'essence, 1868), Le libraire ambulant (1869), L'éducation du prince (1870), Pastorale (1872), Menus propos (1873), Les noces de G Dandin et La Lande, souvenir de Saintonge (1874), Vieux papiers et Mandolinata (1875), Vieille pipe (1876), Les Racoleurs (1877), Bouquet à Chloé (gouache, 1878), Matinée dans les prairies de le Boutonne et Orage et pluie dans les marais de la Vergne (1879), Le repos, paysan des Abruzzes dans la campagne de Rome (1880), Le portrait de l'hôte (1881), Le soir en plaine, souvenir de la Saintonge (1882), Chevaux de labour dans les plaines de la Saintonge et Le soir, campagne romaine (188