Ce peintre fut l'élève d'Ernest Laurent, de Jules Adler et de Louis Biloul à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il a exposé à Paris, au Salon des Artistes Français depuis 1922, y obtenant de nombreuses distinctions : médaille d'argent 1925, médaille d'or 1931, hors-concours 1932. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1933. (Bénézit, p. 532)
Cet homme simple, sensible et attachant, a été une personnalité du monde artistique cognaçais. Elève d'Ernest Laurent, Jules ADLER et Billoul à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, ainsi que de Bergès, il a figuré très régulièrement depuis 1922 au Salon de Paris où ses peintures, en particulier ses natures-mortes, lui valurent de nombreuses récompenses dont la Médaille d'argent (1925), le Prix du Maroc (1929), le Prix Deldebat de Gonsalva (1930), le Prix Robert de Rougé (1931), la Médaille d'or (1931) qui le mit hors concours. En 1954, il reçut enfin le Prix John Hemming Fry. Ancien combattant des deux guerres mondiales, il était titulaire de la Croix de Guerre et de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur (1933). Flornoy avait un goût prononcé pour les couleurs qui telle une fanfare éclataient sur la plupart de ses peintures. Il adoucissait seulement sa palette pour rendre lumineux les paysages charentais. Il peignait vrai, que ce soit de pittoresques figures du "Pays du cognac", des fleurs rutilantes, des natures-mortes où étincellent des "cuivres". Peintre du terroir, il a admirablement su rendre l'atmosphère quasi mystérieuse des chais comme le prouvent ses deux oeuvres qui sont au Musée "Un pressoir" et "Une distillerie". Mais il a également laissé des compositions à caractère mystique où il a mis toute son âme pour traiter de belles figures à l'expression saisissante, comme on peut le constater dans l'église de Saint-Brice. (Pauline Reverchon)