Blason mi parti et coupé de deux traits celui fait six quartiers, le dernier inconnu. Au 1er giron de gueules et d'argent de 8 pièces ; le premier et le quatrième giron d'argent chargés de 3 pals de gueules, le deuxième et le troisième de 3 fasces de même qui est de Suyrot. Au 2e d'argent à 3 besants de sable posée deux et un, accompagnés de sept croisettes patées de gueules posées 3, 2 et 1 qui est de Meulle. Au 3e de gueules à trois coquilles d'argent qui est Aymard. Au 4e d'azur à 6 coquilles d'argent posées 3, 2 et 1 qui est de la Foret Vaudoré. Au 5e de sable semé de fleur de lys d'or qui est de Marsais. Au 6e.....comme cimier un casque de gentilhomme et pour supports deux lions (E. Breuillac & G. Girard, Niort- 1913)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
La pierre est marquée 149, mais elle est répertoriée sous le numéro 148R dans Breuillac, 1913.
Perchée sur un coteau dominant la vallée de l'Egray, se dresse une ancienne maison forte, la Soctière. Au début du XVe siècle, la Soctière appartenait aux Suyrot. Ces derniers laissèrent leurs armes en plusieurs endroits du logis, notamment sur les grandes cheminées. Ils conservèrent la seigneurie jusqu'en 1645. A cette date, Marie Suyrot épousa Jean de Régnier et apporta en dot la terre de la Soctière dans cette famille. En 1776, le dernier descendant des Régnier disparaît et la Soctière devient la propriété de la famille de Clerveaux jusqu'en 1917, année où Marie Louise de Clerveaux épousa le comte de Lastic-Saint-Jal. En 1949, leurs héritiers ont vendu le domaine de la Soctière aux propriétaires actuels. La Soctière occupait jadis une position stratégique et était pourvue d'une enceinte quadrangulaire entourée de douves. Le bâtiment adopte un plan en L avec une tour ronde dans l'angle nord-ouest. Il existait jadis une tour hexagonale qui se trouvait sur la façade ouest du logis et qui a été détruite en 1947. Elle renfermait un escalier en vis et servait d'entrée principale. Sa porte était ornée d'un fronton sculpté qui dut être reporté au-dessus de la nouvelle porte. Il représente l'emblème de la famille Suyrot. Une partie de l'édifice, dont le long corps de bâtiment et la tour d'angle, remonterait à la fin du XIVe - début du XVe siècle, tandis que le pavillon d'angle carré, comportant de grandes baies à meneaux, daterait du milieu du XVIe siècle.
Lydie Foulon