Tombeau dit au Dragon
- 2010.0.94Pierre en forme de toit à double pente, dont l'un des côtés représente un personnage en costume de soldat romain, portant par dessus sa tunique un court manteau à graphe, et tenant une épée courte sur la poitrine. La tête est coiffée d'un casque rond, sans visière, et les cheveux longs tombent sur les épaules. Sur l'autre côté est sculpté un serpent ailé. Quelques mots d'une inscription moderne. L'extrémité du côté de la tête est décorée d'une croix, l'autre est coupée.
Partie mutilée d'un mausolée (avant 1792) : SISTE VIATOR, REM HABES PAVCIS / HI PERIERE SIMVL (Jacobus Allonneau, 1692 - rédacteur de l'épitaphe ?). Et sur l'un des côtés en langue latine le nom du soldat et les circonstances de cette cruelle aventure : HOMO OCCVBVIT SERPENTIS VENENO
Traduction : Arrête-toi voyageur. voici le fait en peu de mots : ils ont péri ensemble. L'homme a péri par le venin du serpent.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Tombeau dit au Dragon
Ce tombeau se trouvait autrefois dans l'ancien cimetière de Notre-Dame de Niort, près de l'Hospice où le comte d'Orfeuille, devenu le citoyen Dorfeuille de Saint-Maixent, lieutenant au bataillon de Saintonge (Dissertation sur l'existence des Dragons) écrit sur cette pierre en 1798. La tombe au Dragon a été renversée et mutilée en 1792.
L'an 1589, selon la chronique de Niort, un soldat condamné au supplice, pour crime de désertion, obtient sa grâce, à condition expresse qu'il tuerait un dragon ailé, qui ravageait les environs de Niort.
Ce tombeau se trouvait autrefois dans l'ancien cimetière de Notre-Dame de Niort, près de l'Hospice où le comte d'Orfeuille, devenu le citoyen Dorfeuille de Saint-Maixent, lieutenant au bataillon de Saintonge (Dissertation sur l'existence des Dragons) écrit sur cette pierre en 1798. La tombe au Dragon a été renversée et mutilée en 1792.
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