Comme le rappelle Tolbecque, cet instrument de forme globalement rectangulaire, percé comme le crouth trithant de deux ouvertures de part et d'autre de la touche, emprunte sa forme à la lyre antique dont il est une sorte de subsistance tardive. Le corps monobloc, en noyer, est creusé dans la masse pour recevoir une table en sapin collée, perforée de deux ouïes circulaires. Le fond est bombé. Le bas est fermé par une fausse éclisse. La touche est en buis comme le cordier trapézoïdal percé d'un motif trilobé. Les six cordes, dont deux bourdons comme le cordier trapézoïdal percé d'un motif trilobé. Les six cordes, dont deux bourdons, passent sur un chevalet dont l'un des pieds porte normalement sur la table et l'autre va s'appuyer sur le fond en passant par une ouïe, système bien connu sur les actuelles lyra crétoises et qui donne l'une des origines possibles de l'âme des instruments plus récents.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Acquis à la vente Tollbecque en avril 1922 ; demeuré depuis dans la famille de l'acquéreur. Cet exemplaire est celui que A. Tolbecque avait conservé dans sa collection et qu'il présente dans sa "Notice historique sur les instruments à cordes et à archets", fig. 4, page 4 ainsi que dans "L'Art du luthier".
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