Il s'agit d'un fragment de crâne humain, provenant probablement de l'os pariétal gauche.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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En 1840, des fouilles archéologiques du tumulus A sont entreprises par Charles Arnault, au nom de la Société de Statistique, Sciences, Lettres et Arts du département des Deux-Sèvres. Il est aidé par M. Baugier et le Dr. Sauzé. Le tumulus A est constitué d'un grand tertre hémisphérique d'environ 40 mètres de diamètre et limité par un triple parement concentrique. Le dolmen (L : 7,80 m ; l : 5 m ; h : 2,25 m) est constitué de piliers taillés et régularisés, implantés légèrement inclinés pour supporter le poids de la dalle de couverture, évaluée à 90 tonnes. A l'intérieur, le tumulus renferme une chambre sépulcrale de grande taille (7,80 m de long, 5 m de large et 2,25 m de hauteur). Les piliers, formant les parois de la chambre, sont parfaitement bouchardés et équarris. Construit au début du IVème millénaire av. J.C., le monument a été réutilisé au cours du IIIème millénaire av. J.C. Les trois périodes d’occupations successives ont livré de nombreux restes osseux, des poteries, des parures (perles en calcaire et en coquillages, dents perforées d’animaux), épingles en os, pointes de flèches en silex, haches polies, divers outils en os (lissoirs, poinçons) et en silex (lames, couteaux…) ainsi qu’une hache marteau en diorite. Un crâne doublement trépané et un autre triplement trépané ont été découverts. Lors des fouilles de 1840, 200 squelettes (estimation) disposés en trois couches séparées par un dallage ont été découverts. Les nouvelles fouilles réalisées en 1978-80 sous la direction de JP Mohen ont montré que le sépulcre avait été condamné relativement peu de temps après sa construction. Le couloir avait été obstrué par un bouchon de pierre. A la base de celui-ci fut découvert le crâne d'un homme portant une triple trépanation. Quelques tessons ont également été trouvés en façade devant le parement. Ceci semble indiquer que le monument continuait d'être fréquenté, et probablement l'objet d'un culte même après la fermeture du sépulcre.
XIV/3
En 1840, des fouilles archéologiques du tumulus A sont entreprises par Charles Arnault, au nom de la Société de Statistique, Sciences, Lettres et Arts du département des Deux-Sèvres. Il est aidé par M. Baugier et le Dr. Sauzé. Le tumulus A est constitué d'un grand tertre hémisphérique d'environ 40 mètres de diamètre et limité par un triple parement concentrique. Le dolmen (L : 7,80 m ; l : 5 m ; h : 2,25 m) est constitué de piliers taillés et régularisés, implantés légèrement inclinés pour supporter le poids de la dalle de couverture, évaluée à 90 tonnes. A l'intérieur, le tumulus renferme une chambre sépulcrale de grande taille (7,80 m de long, 5 m de large et 2,25 m de hauteur). Les piliers, formant les parois de la chambre, sont parfaitement bouchardés et équarris. Construit au début du IVème millénaire av. J.C., le monument a été réutilisé au cours du IIIème millénaire av. J.C. Les trois périodes d’occupations successives ont livré de nombreux restes osseux, des poteries, des parures (perles en calcaire et en coquillages, dents perforées d’animaux), épingles en os, pointes de flèches en silex, haches polies, divers outils en os (lissoirs, poinçons) et en silex (lames, couteaux…) ainsi qu’une hache marteau en diorite. Un crâne doublement trépané et un autre triplement trépané ont été découverts. Lors des fouilles de 1840, 200 squelettes (estimation) disposés en trois couches séparées par un dallage ont été découverts. Les nouvelles fouilles réalisées en 1978-80 sous la direction de JP Mohen ont montré que le sépulcre avait été condamné relativement peu de temps après sa construction. Le couloir avait été obstrué par un bouchon de pierre. A la base de celui-ci fut découvert le crâne d'un homme portant une triple trépanation. Quelques tessons ont également été trouvés en façade devant le parement. Ceci semble indiquer que le monument continuait d'être fréquenté, et probablement l'objet d'un culte même après la fermeture du sépulcre.