"Les seuls éléments qui permettent de reconnaître la scène sont les costumes des deux protagonistes, Macbeth et Banquo, coiffés de heaumes et vêtus de tartans. L'histoire se déroule dans les landes près de Forres ; l'image qu'en donne Boisselier évoque davantage les forêts germaniques et alpestres, qu'il avait parcourues, que l'Écosse. Les éléments constitutifs du paysage - l'eau du torrent, symbole de la vie, les arbres vigoureux mêlés à d'autres foudroyés ou morts, le château en ruine sur une hauteur, le crâne et les ossements aux pieds des sorcières - sont un véritable compendium des composantes romantiques du paysage, assez éloigné de Shakespeare et plus proche de Hugo, du romantisme allemand et de Wagner."(Isabelle Julia)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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"La découverte, puis l'engouement pour le théâtre de Shakespeare est un des éléments fondamentaux de l'anglomanie qui règne à Paris sous la Restauration. Les représentations des acteurs anglais en 1822 puis en 1827-1828 aux théâtres de la Porte de Saint-Martin et de l'Odéon, l'adaptation d'Othello par Vigny avaient fasciné écrivains et peintres. Le premier sujet littéraire illustré par Delacroix est "Macbeth consultant les sorcières" de 1825 (toile H.35 ; L.25, ancienne collection Hecht, Paris et lithographie, Paris BNF) ; Chassériau en 1855 s'intéressant également à ce moment dramatique (Paris, Louvre). Ce thème de l'homme confronté à l'annonce d'un destin qui lui semblait improbable correspondait aux interrogations des artistes romantiques.
Au Salon de 1838, Boisselier ne présenta qu'une seule œuvre, dont le livret explique le sujet "Macbeth et Banquo" : "Après avoir remporté une victoire signalée sur les Danois, ces deux généraux de Duncan, roi d'Écosse, rencontrent à leur retour trois sorcières qui prédisent à Macbeth qu'il sera roi." ..." (Isabelle Julia)
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