tablette à écriture - codex triplex - 1981.230A
Sous le n° Inv. 1981.230A sont regroupées neuf tablettes (A, B, C, D, E, F, G, H, I) appartenant à trois codices triplices différents.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
1981.230A
Domaine
épigraphie - menuiserie - archéologie
Dénomination
tablette à écriture - codex triplex
Nombre d’exemplaire
9
Lieu de découverte - de collecte
Date de découverte
1972
Type de découverte
fouilles programmées
Précisions sur la collecte
Puits G comblé dans la 2e moitié du 2e s. Les tablettes ont été trouvées vers 13,5 m de profondeur.
Siècle ou millénaire
2e moitié 2e siècle
Précisions sur la genèse
Le sapin ne poussant pas en Saintonge de manière indigène, ces tablettes ou leur matière première ont du être importées.
Utilisation
support - outil éducatif - écriture
Précisions sur l'utilisation
Dans l'Antiquité, les tablettes à écriture en bois sont présentes dans tous les lieux où l'écriture se pratique, c'est-à-dire dans les écoles, les familles, les tribunaux, les commerces et toutes les relations de la vie sociale.

Certains de ces carnets de notes sont formés d'un nombre variable de feuillets constituant le codex, le livre. Ils étaient assemblés le plus souvent par trois : le codex triplex servant à consigner les actes importants.

Le premier feuillet est constitué d'une page de couverture et d'une page évidée ; l'évidement central permettait
au scribe d'étaler la cire à l'intérieur du cadre. L'écriture se faisait au moyen d'un stylet métallique muni d'un côté
d'une pointe et de l'autre d'une spatule permettant de racler la cire et donc d'effacer le texte. Pour être reliés les
uns aux autres, les feuillets appelés cerae de chaque tablette (tabella) portaient de petits trous sur le côté servant à passer un cordon (Guy Vienne, 1992). Le deuxième feuillet se compose de la page 3 où est écrit la fin du texte
et de la page 4 à trois parties évidées : une partie recevant le contrat d'achat ou les actes juridiques, l'autre les noms des témoins disposés à gauche et à droite d'une bande creusée dans le bois - celle-ci est destinée à recevoir les sceaux que les témoins apposaient par dessus une ficelle qui permettait aux deux premiers feuillets (1 et 2) d'être scellés. Ce système assurait l'inviolabilité du texte intérieur (scriptura interior) tout en permettant de connaître à tout moment le texte original. En cas de litige, le juge, après avoir vérifié l'intégrité du système, invitait les témoins à reconnaître leur sceau et ouvrait la tablette (Marichal, 1992). Le troisième feuillet est identique au premier feuillet : une page entièrement évidée et l'autre servant de couverture.
Matière
sapin
Dimensions et formes
L. 194 mm ; l. 130 mm ; E. 8 mm (dimension moyenne)
Localisation de l'objet
conservation des musées de la ville de Saintes (Saintes, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Saintes, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
don, 1981
Bibliographie
Lieu de découverte
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Date de découverte
1972
Type de découverte
fouilles programmées
Précisions sur la découverte
Puits G comblé dans la 2e moitié du 2e s. Les tablettes ont été trouvées vers 13,5 m de profondeur.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de la Ville de Saintes

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