Épitaphe de Licinia Senodonna (titre factice)

- 2008.0.6.286
Stèle retaillée en bloc parallélépipédique; ceci a eu pour effet de faire disparaître une partie de la troisième ligne que l'on peut tout de même lire grâce à une copie réalisée en 1783. Le nom de Senodonna est considéré comme d'origine gauloise et désignerait une personne de l'ancienne noblesse (addition des termes *seno- "ancien, vieux" et *-donna "noble"). On le rencontre sur une seconde inscription, à Bordeaux, en plus de Poitiers.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2008.0.6.286
Domaine
sculpture - croyances - coutumes - épigraphie - archéologie
Autre(s) numéro(s)
A.888.17
Dénomination
épitaphe
Titre

Épitaphe de Licinia Senodonna (titre factice)

Lieu de découverte - de collecte
Poitiers (Vienne, ville)
Date de découverte
avant 1783
Type de découverte
découverte fortuite
Inventeur de l’objet
inconnu
Précisions sur la collecte
Cette épitaphe fut découverte dans le rempart gallo-romain de Poitiers, près du jardin du Monastère royal des Dames de Sainte-Croix. Dom Hugues Mazet la fit extraire des décombres en 1783 et placer dans l'abbaye bénédictine de Saint-Cyprien de Poitiers. Elle disparut vraisemblablement en 1819 (la maçonnerie dont la pierre faisait partie portait l'inscription Dousin 1819) lorsque le mur qui la contenait fut bâti et ne fut retrouvée que le 16 octobre 1887 (ou 1888) par le père Camille de la Croix, en remploi dans le revêtement d'une terrasse dépendant de l'immeuble sis au n°2 ou 3 bis de la rue de la Trinité, et appartenant à M. Gué, lithographe.
Lieu de création - d'exécution
Poitiers (Vienne, ville)
Siècle ou millénaire
2e siècle - 3e siècle
Précisions sur la genèse
Une Senodonna est évoquée chez les Bituriges Vivisques, à Bordeaux. Elle était la fille de Lucius Sec(...) Cintucnatus et de Claudia Matua.
Inscription de Bordeaux (CIL 13, 844).
Transcription:
[D(IS)] M(ANIBVS) L(VCIO) SEC() CINTVCNATO ET CL(AVDIAE) MATVAE CON(IVGI) ET SENODONNAE FIL(IAE) SEC() VRBANA P(OSVIT)

Traduction:
"Aux Dieux Mânes de Lucius Sec(...) Cintucnatus et Claudia Matua, sa femme et Senodonna leur fille. Sec(...) Urbana a fait"
Précisions sur la datation
Fin 2e siècle/Début 3e siècle
Époque, datation, style et mouvement
époque romaine
Utilisation
mort et enterrement
Lieu d'utilisation
Poitiers (Vienne, ville)
Utilisation seconde
Remployée dans le rempart gallo-romain de Poitiers puis dans le mur d'un immeuble privé au 19e siècle.
Matière
calcaire
Technique
gravé
Dimensions et formes
H. 39 (max.) ; L. 74 ; P. 19
Transcription des inscriptions
Lecture:
DM.ET M.LIC.
SENODONNAE.LIC.
PATERNVS.MO.SIBI.E[t]
SVIS.VIVM.PARAVIT

Transcription:
D(IS) M(ANIBVS) ET M(EMORIAE) LIC(INIAE) SENODONNAE LIC(INIVS) PATERNVS MO(NVMENTVM) SIBI ET SVIS VIV(V)S PARAVIT

Traduction:
"Aux Dieux Mânes et à la mémoire de Licinia Senodonna, Licinius son père a fait ce monument, pour elle et lui, de son vivant."
Localisation de l'objet
musée Sainte-Croix (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
cession sans contrepartie financière, 1947
Service gestionnaire
Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Précisions administratives
Acquise par échange le 25 mars 1841 par la SAO.
Ancienne appartenance
La Croix Camille de - après 1888
Société des Antiquaires de l'Ouest - après 1887
Bibliographie
Espérandieu E 1888 (P. 239-241, n °84)
Espérandieu E 1889 (Pl. LV)
MSAO 1870-1871 (P. 168)
MSAO 1886 (P. 166, n°XVII)
BSAO 1888 (P. 562-566)
CIL XIII Pars I, I 1899 (1146)
Inventeur de l'bjet
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Lieu de découverte
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Date de découverte
1783
Type de découverte
découverte fortuite
Précisions sur la découverte
Cette épitaphe fut découverte dans le rempart gallo-romain de Poitiers, près du jardin du Monastère royal des Dames de Sainte-Croix. Dom Hugues Mazet la fit extraire des décombres en 1783 et placer dans l'abbaye bénédictine de Saint-Cyprien de Poitiers. Elle disparut vraisemblablement en 1819 (la maçonnerie dont la pierre faisait partie portait l'inscription Dousin 1819) lorsque le mur qui la contenait fut bâti et ne fut retrouvée que le 16 octobre 1887 (ou 1888) par le père Camille de la Croix, en remploi dans le revêtement d'une terrasse dépendant de l'immeuble sis au n°2 ou 3 bis de la rue de la Trinité, et appartenant à M. Gué, lithographe.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest

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