Cette réplique d’atelier très soignée datée de 1856, participe du goût ethnographique qui transforme la vision romantique et orientaliste de la Grèce sous le Second Empire ; les rutilantes études de costumes grecs de Delacroix par exemple (1825, musée du Louvre) laissent ici place à la vision placide d’une jeune fille au costume soigneusement retranscrit avec tous ses attributs réalistes ; d’autres artistes voyageurs (cités par Chr. Peltre) ont brossé ces élégantes silhouettes.
L’œuvre a été précisément décrite par le fils de l'artiste, H. de Curzon : « Debout de trois-quarts, mains posées l’une sur l’autre, vêtements blancs, veste sans manche jaune pâle à broderies noires, tablier jaune, bandeau jaune sur le front, tête enveloppée d’une écharpe blanche : deux plaques rondes retiennent la veste sur la poitrine ; babouches rouges ». Elle est la réplique d’une aquarelle d’après nature (cf. : n° 1755 du catalogue de Henri de Curzon) et souvent confondue avec « Femme d’Eleusis » de même sujet et appartenant également aux collections du musée de Poitiers (n° Inv. : 896.1.177).
Cependant, ici l'aspect abouti de l’œuvre s’oppose parfaitement à la spontanéité de la « Femme d’Eleusis » qui ne devait être destinée qu’aux cartons du peintre. Les dimensions portées (0,49 x 0,36) au catalogue de Poitiers en 1954 laissent supposer que cette aquarelle a été "réduite" peut-être volontairement ( cf. Ph. Bata, De Curzon : les dessins, notice n° 12 p. 42).
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Jeune fille
d'Eleusis (b.d., encre brune)
(b.m.)
(b.m.)
Ces œuvres peuvent
vous intéresser