Cette sculpture est la réduction du marbre d'après Jean-Jacques Pradier (dit James Pradier) conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon.
Cette jeune femme nue, assise à même le sol et dont le vêtement a glissé à terre, est une représentation d’odalisque. Dérivant du turc odalik, ce terme désigne une femme vivant dans un harem au service du sultan dans l’empire ottoman. Son turban et l’éventail de plumes qu’elle tient évoquent son statut. Dans l’imaginaire des artistes occidentaux, la figure de l’odalisque est associée à un monde fantasmé de plaisirs et de sensualité. Au XIXe siècle, l’Orient est à la mode et nombreuses sont les représentations de ces femmes en peinture ou en littérature. Pourtant, peu de sculptures illustrent ce thème et la version en marbre de James Pradier en est un rare exemple.
Le sculpteur reste ici en partie fidèle à la tradition classique en choisissant pour sujet un nu féminin s’inspirant des Vénus antiques. Cependant, il sait aussi innover et surprendre en bousculant certains canons de représentation de la femme. Elle est ainsi montrée assise à même le sol, rompant avec les normes de bienséance des doctrines classiques de la sculpture. Loin d’être une beauté froide et glacée, elle s’affiche dénudée et lascive et interpelle par sa présence et par un corps à la fois idéal et réaliste. Cette nouveauté d’approche est permise à l’artiste par l’exotisme de son sujet qui lui offre plus de liberté et constitue avant tout un prétexte pour réaliser une image de femme puissante et sensuelle.
(Musée des Beaux-arts de Lyon)
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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