agitateur - 2008.0.6.135
Verre bleu cobalt légèrement irisé.
Batonnet étiré en torsade à chaud.
Incomplet. Fragment de l'extrémité en forme d'anneau. Il s'agit probablement d'un agitateur à parfum.
Découvert dans la tranchée délimitant le temple de Mercure.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2008.0.6.135
Domaine
verrerie - archéologie
Autre(s) numéro(s)
A.884.11.65
Dénomination
agitateur
Typologie
Isings 79 - HN 16.6
Lieu de découverte - de collecte
Temple de Mercure (Poitiers, archéo.)
Date de découverte
entre 05.01.1880 et 07.02.1880
Type de découverte
fouilles
Inventeur de l’objet
La Croix Camille de
Précisions sur la collecte
Le père Camille de La Croix entreprit, en 1880, des fouilles dans le secteur dit "La Roche", faubourg Saint-Lazare, à proximité de l'avenue de Nantes, propice selon lui, à l'existence de vestiges antiques. Ayant obtenu l'autorisation de fouiller les terrains appartenant à divers propriétaires, sur les hauteurs à l'est de Poitiers, il découvrit plusieurs substructions ceintes par une grande tranchée circulaire. Les bâtiments A, B et D seraient des temples périptères avec cella et pronaos. L'espace E reliant les substructions A et D serait un péristyle. A l'est de cet ensemble, jouxtant la tranchée, un espace doté de ce qui semblent être trois murs de clôture destinés à protéger un puits central C. On note également au sein de ce dernier espace trois tombes. Trois autres substructions S (à l'ouest) et F-T (au nord), correspondraient à des dépendances. Des sépultures, découvertes à droite de la voie romaine Poitiers-Saumur, sont sans doute à rattacher à la grande nécropole de la Chauvinerie.
Les mortiers employés dans la construction des bâtiments A, B et C sont similaires et divergent totalement de ceux trouvés dans les substructions E, D, F, G, S et T. La conclusion du père de La Croix concernant l'ensemble de La Roche, est que la tranchée serait antérieure aux constructions (8 monnaies gauloises reposaient sur son fond) mais aurait été conservée à l'époque des édifices A, B et C. Un sanctuaire gaulois aurait précédé les constructions suivantes: un temple en l'honneur de Mercure (A), un second plus petit consacré à une divinité féminine (B; sans doute la parèdre de Mercure, Rosmerta) et le puits nécessaire aux cérémonies. Après la destruction par le feu des bâtiment A et B (peut-être au IIIe siècle), le site aurait été en partie remblayé avec des matériaux de démolition.
Les objets issus de ces fouilles ont pour la plupart été découverts dans les remblais de la tranchée et du puits.
Siècle ou millénaire
1er siècle - 2e siècle
Précisions sur la genèse
Ces bâtonnets, mis au jour en contexte domestique et funéraire, servaient à étaler, écraser et mélanger des produits cosmétiques. Ils présentent un corps parfois lisse mais généralement torsadé se terminant, dans la plupart des cas, par des extrémités en forme de tête de clou. Plus rarement, les bâtonnets s'achèvent par un anneau ou un oiseau, comme c'est le cas sur des exemplaires du musée de Poitiers, par une petite cuillère, un strigile, un petit aryballe ou un amphorisque. Deux fragments à tige lisse du musée de Poitiers ont été rattachés à des agitateurs mais pourraient également appartenir à des épingles.
La découverte, dans le Tessin, de nombreux spécimens associés le plus souvent à des balsamaires, s'explique par la présence d'une officine installée dans la région de Locarno-Muralto assurant également la production des flacons en forme de sphère ou d'oiseau contemporains. Les agitateurs apparaissent dès le début du Ier siècle et sont fabriqués massivement entre les années 20 et 60. Leur production chute à la fin du Ier siècle et ce n'est que sporadiquement qu'on les rencontre au IIe siècle. Ce type d'objet est bien représenté en Poitou, ainsi que l'illustre la vingtaine de spécimens conservés au musée de Poitiers à l'état fragmentaire.
Matière
verre
Technique
étiré - torsadé
Dimensions et formes
H. 2,70 ; l. 2,02 ; E. 0,39 - L. 8,7 (restituée)
Localisation de l'objet
conservation des musées de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
cession sans contrepartie financière, 1947
Service gestionnaire
Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Ancienne appartenance
La Croix Camille de - entre 1884 et 1947
Société des Antiquaires de l'Ouest - entre 1880 et 1884
Bibliographie
BSAO 1880 (De La Croix C., p. 22)
MSAO 1887 (De La Croix C., pp. 487-546 (p. 538, n°2); pl. I-VII (pl. V, n°2))
Inventeur de l'bjet
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Lieu de découverte
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Date de découverte
05.01.1880
Type de découverte
fouilles
Précisions sur la découverte
Le père Camille de La Croix entreprit, en 1880, des fouilles dans le secteur dit "La Roche", faubourg Saint-Lazare, à proximité de l'avenue de Nantes, propice selon lui, à l'existence de vestiges antiques. Ayant obtenu l'autorisation de fouiller les terrains appartenant à divers propriétaires, sur les hauteurs à l'est de Poitiers, il découvrit plusieurs substructions ceintes par une grande tranchée circulaire. Les bâtiments A, B et D seraient des temples périptères avec cella et pronaos. L'espace E reliant les substructions A et D serait un péristyle. A l'est de cet ensemble, jouxtant la tranchée, un espace doté de ce qui semblent être trois murs de clôture destinés à protéger un puits central C. On note également au sein de ce dernier espace trois tombes. Trois autres substructions S (à l'ouest) et F-T (au nord), correspondraient à des dépendances. Des sépultures, découvertes à droite de la voie romaine Poitiers-Saumur, sont sans doute à rattacher à la grande nécropole de la Chauvinerie.
Les mortiers employés dans la construction des bâtiments A, B et C sont similaires et divergent totalement de ceux trouvés dans les substructions E, D, F, G, S et T. La conclusion du père de La Croix concernant l'ensemble de La Roche, est que la tranchée serait antérieure aux constructions (8 monnaies gauloises reposaient sur son fond) mais aurait été conservée à l'époque des édifices A, B et C. Un sanctuaire gaulois aurait précédé les constructions suivantes: un temple en l'honneur de Mercure (A), un second plus petit consacré à une divinité féminine (B; sans doute la parèdre de Mercure, Rosmerta) et le puits nécessaire aux cérémonies. Après la destruction par le feu des bâtiment A et B (peut-être au IIIe siècle), le site aurait été en partie remblayé avec des matériaux de démolition.
Les objets issus de ces fouilles ont pour la plupart été découverts dans les remblais de la tranchée et du puits.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest

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