Bol cylindrique - 2007.0.6.134
Provient d'un ramassage hors stratigraphie.
Verre bleu-vert transparent avec bulles et filandres.
Soufflage à la volée, reprise au pontil, base annulaire formée par repli du verre, lèvre épaissie par chauffage.
Fragmentaire, mais archéologiquement complet.

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
2007.0.6.134
Domaine
verrerie - archéologie
Autre(s) numéro(s)
A.884.10.348 - 947.21.402
Dénomination
bol
Typologie
Isings 85b - AR 98.1 - HN 3.7b
Titre
Bol cylindrique
Nombre d’exemplaire
1
Lieu de découverte - de collecte
Nécropole des Dunes (Poitiers, l.d.) : Chiron-Martyr (Poitiers, l.d.) ; le Champ des Martyrs (Poitiers, l.d.)
Date de découverte
entre 1878 et 1879
Type de découverte
travaux - fouilles
Inventeur de l’objet
La Croix Camille de
Précisions sur la collecte
Ce sont les travaux commencés par l'armée pour l'agrandissement du parc à fourrage de la caserne des Dunes (à l'est de Poitiers, aux abords immédiats de la voie de Bourges, sur les coteaux dominant le faubourg Saint-Saturnin -actuel faubourg du Pont-Neuf), qui amenèrent la découverte du site. Le commandant Rothmann (assisté du capitaine Chevreau) veillèrent à enregistrer chaque tombe rencontrée en terrain militaire. Le mobilier issu de ces fouilles est allé enrichir les collections du musée de Cluny, avant d'être transféré au Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye.
Mais l'apport le plus important demeure celui du Père Camille de La Croix qui entreprit, à la suite du commandant Rothmann, de fouiller cette nécropole des Dunes. Ces fouilles durèrent jusqu'à la découverte de l'exceptionnel hypogée mérovingien de Mellebaude. Les tombes fouillées par le Père de La croix étaient pour la plupart contemporaines de celles décrites par Rothmann.
Cette nécropole compte pas moins de 367 sépultures.
Siècle ou millénaire
2e moitié 2e siècle - 3e siècle
Précisions sur la genèse
Ces récipients, dont la forme rappelle celle des bols en céramique sigillée Drag 30, généralement réalisés dans une pâte incolore, constituent aux 2e-3e siècles les verres à boire de prédilection non seulement dans les régions septentrionales de l'Empire comme le suggérait E. Welker, mais aussi, comme l'a démontré A. Hochuli, grâce aux exemplaires d'Eauze, de Lormont, du Mas-d'Agenais, de Montmaurin, de Plassac, dans le sud-ouest de la Gaule.
Les spécimens recensés en Poitou-Charentes et en Vendée permettent désormais d'élargir l'aire de diffusion de ce type de bol vers l'Ouest. La trentaine d'exemplaires répertoriés au musée de Poitiers et la présence systématique de ces récipients sur les sites fouillés dans la ville confirment qu'ils appartiennent bien à la vaisselle ordinaire. Des parois épaisses, un pied formé par repli du verre, une grosse lèvre en bourrelet différencient ce vase du bol mince, à pied annulaire et lèvre fine évasée, également présent à Poitiers.
C'est précisément ce dernier type de bol qui a été identifié, empilé par lots, avec des lingots de verre, dans une épave découverte sur la côte varoise, au large de l'île des Embiez. La cargaison, exclusivement composée de verres vraisemblablement originaires de Méditerranée orientale, est datée de la fin du 2e-début 3e siècle. Quelques spécimens du musée comme les vases n°D2007.0.6.004, 996.5.75, 996.5.92, 996.5.87.1 et 996.5.87.2, ainsi qu'un bol retrouvé dans les fouilles d'un habitat, à Angoulême, offrent les mêmes caractéristiques que ces verres.
On rencontre encore cette forme en Allemagne où Fremersdorf a proposé de localiser un des ateliers de fabrication; Cologne conserve en effet d'intéressantes séries de bols empilables datées du 3e siècle. La présence de ce verre est encore attestée en Angleterre, en Belgique, en Italie, en Suisse. Les exemplaires gravés ou peints comme ceux de Copenhague considérés comme les plus tardifs marquent la fin de cette production. L'utilisation funéraire est fréquente, mais l'usage domestique a été souvent mis en évidence.
Utilisation
mort et enterrement
Lieu d'utilisation
nécropole des Dunes (Poitiers, l.d.) : Chiron-Martyr (Poitiers, l.d.), le Champ des Martyrs (Poitiers, l.d.)
Matière
verre
Technique
soufflé
Dimensions et formes
H. 10,08 ; D. 10,37 (ouverture) ; D. 10,13 (panse) ; D. 5,89 (pied)
Localisation de l'objet
conservation des musées de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
cession sans contrepartie financière, 1947
Service gestionnaire
Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest
Ancienne appartenance
Société des Antiquaires de l'Ouest - entre 1884 et 1947
La Croix Camille de - entre 1878 et 1884
Bibliographie
Eygun Fr 1933 (p. 190 - n° 7)
Inventeur de l'bjet
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Lieu de découverte
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Date de découverte
1878
Type de découverte
travaux - fouilles
Précisions sur la découverte
Ce sont les travaux commencés par l'armée pour l'agrandissement du parc à fourrage de la caserne des Dunes (à l'est de Poitiers, aux abords immédiats de la voie de Bourges, sur les coteaux dominant le faubourg Saint-Saturnin -actuel faubourg du Pont-Neuf), qui amenèrent la découverte du site. Le commandant Rothmann (assisté du capitaine Chevreau) veillèrent à enregistrer chaque tombe rencontrée en terrain militaire. Le mobilier issu de ces fouilles est allé enrichir les collections du musée de Cluny, avant d'être transféré au Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye.
Mais l'apport le plus important demeure celui du Père Camille de La Croix qui entreprit, à la suite du commandant Rothmann, de fouiller cette nécropole des Dunes. Ces fouilles durèrent jusqu'à la découverte de l'exceptionnel hypogée mérovingien de Mellebaude. Les tombes fouillées par le Père de La croix étaient pour la plupart contemporaines de celles décrites par Rothmann.
Cette nécropole compte pas moins de 367 sépultures.

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© Alienor.org, Musée de la Ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest

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