assiette - 947.21.1303
Provient de la tombe 2.
Assiette à engobe rouge brun altéré (sur pâte rose) surtout sur l'extérieur. Rebord usé (engobe disparu). Porte une étiquette XIXe siècle: "Vase gallo-romain de la Cataudière. M. de Longuemar".

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

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17310 Saint-Pierre-d’Oléron

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Caractéristiques

Numéro d’inventaire
947.21.1303
Domaine
céramique - archéologie
Autre(s) numéro(s)
A.881.10.6
Dénomination
assiette
Lieu de découverte - de collecte
La Cataudière (Availles-en-Châtellerault, l.d.)
Date de découverte
1838
Type de découverte
fouilles
Inventeur de l’objet
La massardière ; Millet M.
Précisions sur la collecte
"Les Minaires" à La Cataudière; tombe sous tuiles d'une femme âgée.
Déjà très répandues en Poitou pendant le Haut-Empire, les tombes sous tuiles - contrairement à ce que l'on observe ailleurs, dans la basse vallée du Rhône ou en Armorique, par exemple, et en dépit de leur caractère peu onéreux - semblent disparaître des nécropoles urbaines du Bas-Empire du Centre-Ouest, tandis qu'elles s'y rencontrent encore en milieu rural au IVe siècle (Availles-en-Chatellerault, Jazeneuil, Loubillé, Louin, Montamisé...). Le Moyen-Âge héritera de cette longue tradition romaine, comme le relèvent à Poitiers les tombes proches de l'église Saint-Porchaire.
Deux tombes à inhumation de ce type, découvertes à La Cataudière en 1838, à proximité de substructions très importantes (2 hectares), ont livré un mobilier permettant de les attribuer avec certitude au IVe siècle. L'une de ces inhumations avait été déposée dans un coffre quadrangulaire entièrement construit en tegulae. Un bol de type Raimbault IV en céramique dite "à l'éponge" constituait l'unique dépôt effectué près du corps.
L'autre sépulture était protégée par un cercueil de bois fermé par un couvercle de tegulae posées à plat et maintenues par des blocs de pierre. Le squelette, orienté sud-est/nord-ouest, en position de decubitus dorsal, fut identifié comme étant celui d'une femme âgée. Voici la composition du mobilier qui lui était associé:
1) A gauche du crâne: une cruche en céramique "à l'éponge" de type Raimbault XI;
2) A droite du crâne: un flacon de verre incolore à cabochons bleus de type Isings 104;
3) Sous l'aisselle droite: une terrine en céramique "à l'éponge" de type Raimbault V, à l'engobe détérioré, qui contenait:
4) Une coupe apode en verre incolore à dépressions, de forme Isings 117;
5) L'obole à Charon consistait en un numus de Constantin I frappé à Trèves en 332-333 retrouvé dans la coupe avec des débris de coquilles d'oeufs;
6) Près de la hanche droite: un vase à panse globulaire en céramique commune;
7) Près des pieds: une coquille de buccin (buccinum undatum), mollusque gastéropode très fréquent sur le littoral de l'océan.

Quelles qu'aient été les croyances de la défunte et de ses proches, ce dispositif rituel correspond parfaitement aux usages païens. On remarquera, en particulier, le symbolisme exprimé par la présence des oeufs, de la monnaie et du coquillage.
Siècle ou millénaire
4e siècle
Précisions sur la genèse
Provient peut-être des ateliers d'Argonne?
Utilisation
mort et enterrement
Lieu d'utilisation
la Cataudière (Availles-en-Châtellerault, l.d.)
Matière
terre cuite
Technique
engobe
Dimensions et formes
H. 4,1 cm; D. 16,25 cm; D. pied 5,8 cm
Localisation de l'objet
musée Sainte-Croix (Poitiers, bât.)
Propriétaire, type de propriété
Poitiers, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
DETRUIRE cession, 1947
Service gestionnaire
musée Sainte-Croix
Inventeur de l'bjet
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Date de découverte
1838
Type de découverte
fouilles
Précisions sur la découverte
"Les Minaires" à La Cataudière; tombe sous tuiles d'une femme âgée.
Déjà très répandues en Poitou pendant le Haut-Empire, les tombes sous tuiles - contrairement à ce que l'on observe ailleurs, dans la basse vallée du Rhône ou en Armorique, par exemple, et en dépit de leur caractère peu onéreux - semblent disparaître des nécropoles urbaines du Bas-Empire du Centre-Ouest, tandis qu'elles s'y rencontrent encore en milieu rural au IVe siècle (Availles-en-Chatellerault, Jazeneuil, Loubillé, Louin, Montamisé...). Le Moyen-Âge héritera de cette longue tradition romaine, comme le relèvent à Poitiers les tombes proches de l'église Saint-Porchaire.
Deux tombes à inhumation de ce type, découvertes à La Cataudière en 1838, à proximité de substructions très importantes (2 hectares), ont livré un mobilier permettant de les attribuer avec certitude au IVe siècle. L'une de ces inhumations avait été déposée dans un coffre quadrangulaire entièrement construit en tegulae. Un bol de type Raimbault IV en céramique dite "à l'éponge" constituait l'unique dépôt effectué près du corps.
L'autre sépulture était protégée par un cercueil de bois fermé par un couvercle de tegulae posées à plat et maintenues par des blocs de pierre. Le squelette, orienté sud-est/nord-ouest, en position de decubitus dorsal, fut identifié comme étant celui d'une femme âgée. Voici la composition du mobilier qui lui était associé:
1) A gauche du crâne: une cruche en céramique "à l'éponge" de type Raimbault XI;
2) A droite du crâne: un flacon de verre incolore à cabochons bleus de type Isings 104;
3) Sous l'aisselle droite: une terrine en céramique "à l'éponge" de type Raimbault V, à l'engobe détérioré, qui contenait:
4) Une coupe apode en verre incolore à dépressions, de forme Isings 117;
5) L'obole à Charon consistait en un numus de Constantin I frappé à Trèves en 332-333 retrouvé dans la coupe avec des débris de coquilles d'oeufs;
6) Près de la hanche droite: un vase à panse globulaire en céramique commune;
7) Près des pieds: une coquille de buccin (buccinum undatum), mollusque gastéropode très fréquent sur le littoral de l'océan.

Quelles qu'aient été les croyances de la défunte et de ses proches, ce dispositif rituel correspond parfaitement aux usages païens. On remarquera, en particulier, le symbolisme exprimé par la présence des oeufs, de la monnaie et du coquillage.

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées de la ville de Poitiers et de la Société des Antiquaires de l'Ouest

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