D'autres pièces de ce type sont connues dans des collections publiques, portant la même scène historiée de Persée délivrant Andromède ; la largeur et, le cas échéant, le décor du marli, peuvent varier. Jean Bergeret, dans le catalogue d'exposition du musée de Lisieux "La céramique du Pré d'Auge" (n° 163), renvoie à un médaillon de bronze de 13,1 cm de diamètre, conservé au musée du Louvre, qui serait l'oeuvre d'un orfèvre allemand ayant travaillé en France vers 1570 (reproduit dans le catalogue de l'exposition "L'Ecole de Fontainebleau", Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1972-73, n° 604).
Plusieurs autres coupes du même type sont conservées en France : au musée national de la Renaissance à Ecouen (Cl. 1135) ; au musée du Louvre (OA 1340, don Sauvageot en 1856, donnée à Paris ou Fontainebleau, vers 1580-1590) ; au musée Dupuy-Mestreau à Saintes (cat. Hugoniot 2002, n° 428c, Avon, Lisieux ou Fontainebleau) ; au musée du Petit Palais à Paris (coll. Dutuit, A 212) ; au musée Boymans van Beuningen de Rotterdam (inv. A 4097). Au Louvre se trouve par ailleurs un plat au décor central identique et au large marli orné de huit cuvettes oblongues (N195, ancien fonds, Paris ou Fontainebleau, vers 1590).
Dans l'ouvrage "17th French Ceramic Art" publié par le Metropolitan Museum of Art (New York) en 1987, Jessie Mc Nab mentionne un plat du même type, d'un diamètre de 25,1 cm, qui proviendrait de Normandie, daté vers la fin du XVIIe siècle (inv. 53.225.41), dont elle interprète le décor comme une allégorie du roi de France Henri IV, sous les traits de Persée, délivrant la France en la personne d'Andromède, menacée par la Sainte Ligue pro-espagnole sous forme de dragon. Par ailleurs, elle établit un rapprochement avec un modèle daté vers 1600, provenant de Fontainebleau, qui pourrait être l'oeuvre de Giovanni Paolo, auteur de médailles et de portraits en cire colorée, actif vers 1598-1612.