La crosse est en cuivre doré émaillé. Sur la douille, décorée de palmettes fleuries, il ne reste qu'un seul reptile sur les trois d'origine. Le noeud est constitué de deux coques ajourées et décorées de dragons. La collerette est faite d'une couronne de feuilles stylisées. La volute se termine par une tête de serpent. A l'intérieur, deux personnages en ronde-bosse, Adam et Eve, nus, debout, affrontés de part et d'autre d'un rinceau figurant l'arbre de paradis. Les émaux éxécutés selon la technique du champlevé sont à dominante bleu turquoise et bleu nuit.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
Les trois crosses d'abbesses ont été trouvées aux cours de fouilles menées en 1937 par Maurice Gourverneur, architecte des Monuments Historiques, à l'occasion des travaux de restauration de l'église abbatiale, rendue au culte après plus d'un siècle d'occupation militaire. La crosse n°1 a été trouvée dans la tombe située au centre de la nef, sous l'arc triomphal. Le cercueil était en chêne, fermé de clous en fer forgé, circonstances semblant indiquer que la tombe est bien postérieure à la date de fabrication de la crosse. La pérennité des crosses limousines au Moyen Âge étant très longue, on peut les trouver dans les tombes des personnages décédés aux XVIe et XVIIe siècles.
Les trois crosses d'abbesses ont été trouvées aux cours de fouilles menées en 1937 par Maurice Gourverneur, architecte des Monuments Historiques, à l'occasion des travaux de restauration de l'église abbatiale, rendue au culte après plus d'un siècle d'occupation militaire. La crosse n°1 a été trouvée dans la tombe située au centre de la nef, sous l'arc triomphal. Le cercueil était en chêne, fermé de clous en fer forgé, circonstances semblant indiquer que la tombe est bien postérieure à la date de fabrication de la crosse. La pérennité des crosses limousines au Moyen Âge étant très longue, on peut les trouver dans les tombes des personnages décédés aux XVIe et XVIIe siècles.
Ces œuvres peuvent
vous intéresser