Au recto: un personnage féminin aux ventre et seins volumineux, est assis les jambes étendues. Figuration éventuelle d'une ceinture.
Grotte de la marche
Située au sud-est du département de la Vienne, sur la commune de Lussac-les-Châteaux, la grotte de la Marche fut découverte vers 1914 par H. Lavergne où il recueillit quelques outils en silex.
En 1937, L. Péricard redécouvrit le site, il associa S. Lwolf à ses recherches, les fouilles durèrent près de cinq années. Les fouilleurs découvrirent près de mille cinq cents dalles et plaquettes gravées ainsi que des milliers de silex taillés et outils en matière dure animale (os, bois de renne et ivoire). Par la suite L. Pales consacra près d’une vingtaine d’années à l’étude et aux relevés des plaquettes gravées.
Entre 1988 et 1993, Jean Airvaux entreprend de nouvelles recherches sur le site de La Marche ; étude de la stratigraphie et tamisage des déblais des anciens fouilleurs. Ses travaux permirent de mettre au jour plus d’un millier de plaquettes gravées et une quantité extraordinaire d’éléments de parure. A ce titre, l’aspect quantitatif et qualitatif des œuvres gravées de La Marche en fait un des sites majeurs de l’art paléolithique européen.
Les œuvres d’art découvertes dans la grotte de La Marche ont été essentiellement réalisées sur des supports mobiliers, il s’agit de blocs ou de plaquettes présentant des figurations variées et d’un très grand réalisme. Toutefois, la lecture directe de ses œuvres d’art reste compliquée suite aux multiples figurations superposées formant très souvent un entrelacs de traits illisible l’œil nu.
Outre les nombreuses représentations d’animaux, dont de nombreuses espèces sont figurées (cheval, bison, renne, mammouth, bouquetin, lièvre, phoque, ours, lion et rapace), l’intérêt majeur des œuvres gravées de la grotte de La Marche réside dans la quantité et la qualité des représentations humaines. Il ne s’agit pas de simples dessins ou de silhouettes approximatives mais de véritable portrait représentant des individus dans une attitude dynamique, il s’agit de corps de femmes en état de grossesse, d’une femme associée à un nouveau né, de personnages dansant, de portrait d’un homme âgé, de tête avec ornement facial et bandeau, de personnages associés à des animaux. Ces représentations qui ne trouvent aucun équivalent en Europe apportent une masse d’informations considérable sur la signification de l’art paléolithique mais aussi sur les tenues vestimentaires et les parures (bracelets, pendentifs…).
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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