Acteur(?) tragique avec un enfant s'accrochant à sa robe - MAH.1871.6.130
Ivoire légèrement jauni à l'arrière. Les attributs de ce personnage féminin (masque de théâtre nô, éventail, livre...) indique qu'il s'agit d'une actrice du théâtre japonais traditionnel. À l'époque Edo (1603-1867) on distingue à part les nobles quatre classes sociales : les guerriers (samouraï), les paysans (hyakushô), les artisans (shokunin) et les marchands (chônin), soit, dans la structure sociale édifiée par les shôgun Tokugawa quatre échelons que l'on désigne ainsi : shi, nô, kô, shô. En bas de l'échelle sociale, on rencontre de nombreux éléments de ce qu'on peut appeler au Japon 'le petit peuple', dont les membres peuvent être à la fois des producteurs et des marchands ou appartenir au monde du spectacle (théâtre kabuki, saltimbanques, musiciens, danseurs) ou encore à celui des plaisirs (maisons de thé, maisons de geisha...).

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h

9, place Gambetta (cœur de ville)

17310 Saint-Pierre-d’Oléron

Ouvert - dimanche : 14h - 18h


Caractéristiques

Numéro d’inventaire
MAH.1871.6.130
Domaine
tabletterie - ivoirerie - costume - accessoires du costume - ethnologie - arts
Autre(s) numéro(s)
EO.29.1
Dénomination
netsuke
Appellation vernaculaire
netsuke
Titre
Acteur(?) tragique avec un enfant s'accrochant à sa robe
Lieu de création - d'exécution
Japon (Asie, pays)
Date d'exécution
entre 01.01.1840 et 31.12.1860
Siècle ou millénaire
2e quart 19e siècle - 3e quart 19e siècle
Précisions sur la genèse
Ce netsuke serait l'oeuvre de Yoshitaishi ou de Kichitaishi.
Utilisation
accessoire du costume - décoration et finition
Précisions sur l'utilisation
Les netsuke sont en fait de petits objets utilitaires. Ils servaient en effet initialement à maintenir derrière la ceinture du kimono les cordonnets qui supportaient les inrô, petites boîtes à compartiments superposés pouvant contenir des pilules, du tabac… et autres produits dont les Japonais faisaient quotidiennement usage. Apparus vraisemblablement au XVIIe siècle, les netsuke se multiplient surtout aux XVIIIe et XIXe siècles. Ils étaient à l'origine taillés dans une racine (" ne " signifie " racine " et " tsuke " " attacher ") et furent bientôt sculptés soit dans le bois, surtout du buis, soit dans l'ivoire. Avec la volonté de réforme et d'occidentalisation de l'ère Meiji (1868-1912), qui entraîne l'abandon progressif du costume traditionnel, le netsuke devient un objet surtout décoratif. Les collectionneurs japonais les recherchent et les sculpteurs spécialisés n'hésitent pas à compliquer leurs ouvrages et à multiplier les aspérités ou détails fragiles. Ce goût gagne bientôt l'Europe avec l'ouverture des frontières du Japon et les amateurs européens collectionnent les netsuke au même titre que les estampes ou les laques japonaises, contribuant à la naissance d'un nouveau mouvement esthétique, le Japonisme, qui marqua profondément l'art occidental de la fin du XIXe siècle.
Matière
ivoire
Technique
relief - patine - gravé
Dimensions et formes
H.6 ; l.3
Type d’inscription
signature
Transcription des inscriptions
YOSHITAISHI (ou KICHITAISHI ?) (étiquette rouge collée au dos du personnage)
Sujet représenté
comédien - théâtre - masque
Localisation de l'objet
musée d'Orbigny-Bernon (La Rochelle, bât.)
Propriétaire, type de propriété
La Rochelle, propriété de la commune
Mode d'acquisition par le musée, date d'acquisition
legs, 1869
Service gestionnaire
musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle
Précisions administratives
Décrit dans l'inventaire Chassiron comme une 'vieille femme et son enfant, masque sur la tête'
Ancienne appartenance
Chassiron Charles de - entre 01.01.1858 et 01.01.1869

Mentions légales

Mention légale
© Alienor.org, Musées d'Art et d'Histoire de La Rochelle

Une question? Contactez

Ces œuvres peuvent

vous intéresser