9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
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17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
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Les balsamaires sont des petits récipients destinés à conserver une essence. Leur étroit goulot permet de contrôler l’écoulement des produits précieux. Les parfums étaient coûteux car composés d’une base d’huile végétale et de matières premières odorantes de différentes natures (fleurs, racines...). Les plus chers venaient d’Asie ou d’Arabie. Il en existait des plus accessibles, préparés à base de plantes plus courantes, comme l’iris ou la citronnelle. Ce verre appartient à une série bien connue de flacons utilisés, en contexte domestique comme en milieu funéraire, pour conserver baumes et parfums. Ils ont été fabriqués à partir du règne d'Auguste et durant tout le Ier siècle. En Gaule, une production semble avoir été assurée par l'atelier de La Muette à Lyon, à partir de l'époque claudienne. Leur utilisation y est cependant signalée dès l'époque augustéenne, alors qu'ils coexistent avec les modèles en céramique qui les ont inspirés. La présence à Antran d'un flacon de ce type au tout début de notre ère mérite d'être soulignée. Le nombre de balsamaires retrouvés dans le Tessin fait également penser à une fabrication dans la région de Locarno-Muralto, mais c'est en Italie septentrionale que ce type de flacon, en général d'excellente qualité, reste le plus répandu. Une fabrication italienne à laquelle semble se rattacher notre verre, est d'ailleurs précisément attestée par la quantité de balsamaires rencontrés sur le site d'Aquilée où se trouvent réunis bon nombre de verres polychromes marbrés ou à festons comparables à celui d'Antran. Leur présence en Poitou demeure néanmoins très discrète.