Au Salon de 1846 à Paris, Curzon expose avec quatre peintures un ensemble important de sept dessins au fusain : cinq d’entre eux illustrent l’un des Contes d’Hoffmann Maître Martin le tonnelier et ses compagnons (Meister Martin der Küfner und seine Gesellen ) appelé aussi Le Tonnelier de Nuremberg, qui situe dans le Nuremberg du 16e siècle la fable pittoresque et fantastique de jeunes artisans amoureux de la fille d’un riche tonnelier bourgeois de la cité. Maître Martin le tonnelier et ses apprentis a été composé en décembre 1817 et janvier 1818.
Frédéric qui apparaît dans le catalogue de l’exposition poitevine de 1851, sous le titre Frédéric sculpte le buste de Rosa, est une scène reconstituée puisque dans le conte de l’écrivain allemand, nous ne voyons jamais Frédéric travailler à son chef-d’œuvre. Car plus qu’au buste de Rosa c’est bien à son chef-d’œuvre qu’il travaille. Il tient dans sa main droite le ciselet avec lequel il confectionna la « petite coupe en argent artistiquement ciselée ». Alfred de Curzon est resté fidèle à la description faite par Hoffmann du chef-d’œuvre : « De légères guirlandes de vigne et de rose l’enlaçaient et du milieu des boutons de roses sortaient de charmantes têtes d’anges. L’intérieur du vase était doré et orné de figures de chérubins ».
L’artiste marque toute la symbolique de cette scène en posant sur la table à côté de la coupe, une aiguière qui définit la fonction du récipient « ….une riante maison/ arrosée par des flots odorants » phrase clé de la prophétie et une figurine représentant Rosa à qui le présent est destiné.
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
monogrammé en bas à droite et daté au-dessous: 1845
(b.d.)