Cette aquarelle datée en bas à gauche du 14 avril 1852 est une des aquarelles prises sur le motif durant le séjour de trois mois d'Alfred de Curzon à Athènes. Elle fut réutilisée pour le tableau du Salon de 1855 L’Acropole d’Athènes vue de Céphise. Le tableau enchanta la critique à laquelle n’échappa pas le caractère réaliste du motif, ainsi E. About indique : « Si vous voulez connaître le sol maigre de l’Attique, la terre poudreuse, les arbres haletants, les temples désolés qui entourent la capitale et la triste parodie d’Athènes, regardez les tableaux de M. de Curzon : tout est là, il a tout vu, tout compris, tout rendu ; excepté, peut-être l’éclat du soleil qui cuisait ses mains quand nous chevauchions côte à côte sur les cailloux brûlants de l’Ilissus ».
Cette feuille offre la fraîcheur, la spontanéité et la rapidité de notations sur le terrain. On distingue l’Acropole, encore emmurée dans la forteresse turque, avec à ses pieds, le damier blanc des toits en terrasses du quartier albanais. Comme pour ses croquis de Rome, l’artiste n’a noté que l’indispensable à la mémorisation de l’impression ; son esprit très rationnel ne peut cependant s’empêcher de donner une interprétation très géométrique de son motif, pour nous très moderne. La composition l’emporterait-elle sur la vérité de la notation, loin de toute fantaisie exotique ?
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
9, place Gambetta (cœur de ville)
17310 Saint-Pierre-d’Oléron
Ouvert - dimanche : 14h - 18h
05 46 75 05 16
(b.g.)
(h.d.)
(b.d.)
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